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Académie flosalpine et Société des Amis chrétiens

Comptes rendus des 5 séances solennelles (1858-1863)

Description de l'exemplaire  (Voir : Notes sur la description des ouvrages)

Académie flosalpine et Société des Amis chrétiens.
Séance générale d'inauguration. Statuts fondamentaux et règlement intérieur.
Grenoble, Imprimerie Maisonville, 1858, in-8° (235 x 155 mm), 43 pp.
Une planche gravée dans le texte (Armes et devises de l'Académie).
Académie flosalpine : couverture
12 juillet 1859. Séance solennelle de l'Académie flosalpine.
[Gap, Imp. Delaplace], s.d. (1859), in-8°, 16 pp.
Académie flosalpine : titre
Académie flosalpine et Société des Amis chrétiens.
Séance solennelle du 24 juillet 1860.
Gap, Typographie Delaplace, Imprimeur de l'Evêché, 1860, in-8° (241 x 160 mm), 152 pp.
Académie flosalpine : couverture Académie flosalpine : titre
Académie flosalpine et Société des Amis chrétiens.
Séance solennelle du 25 juillet 1861.
[Gap, Imprimerie Delaplace], s.d. (1861), in-8° (230 x 154 mm), 26 pp., couvertures muettes.
Académie flosalpine : titre
Académie flosalpine et Société des Amis chrétiens.
Séance solennelle du 5 juin 1863.
[Gap, Imprimerie Delaplace], s.d. (1863), in-8° (230 x 150 mm), 46 pp., couvertures muettes.
Académie flosalpine : titre
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Notes sur l'exemplaire

Brochés

Notes sur l'ouvrage

L'Académie flosalpine a été fondée en 1857 par Mgr Jean-Irénée Depéry, évêque de Gap, pour stimuler les études dans les Hautes-Alpes et procurer un environnement favorable aux élèves du Petit Séminaire d'Embrun. Elle n'a été active que pendant 5 ans, durant lequel elle a tenu autant de séances solennelles. Ce sont les comptes rendus de ces séances que je décris ici. Ils sont presque la seule trace subsistante de l'activité de cette Académie, qui n'a jamais pu publier les travaux présentés lors des séances. L'Académie n'a pas survécu à la mort de son fondateur, en décembre 1861, et au départ de son président, l'abbé Sauret, supérieur du Petit Séminaire, devenu curé de Remollon.

Armes et devises
Académie flosalpine
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Descriptions détaillées des comptes rendus :

Académie flosalpine et Société des Amis chrétiens. Séance générale d'inauguration. Statuts fondamentaux et règlement intérieur.

Le contenu de l'ouvrage est le suivant :

La couverture imprimée sert de titre.
- Faux titre : « Fondation de l'Académie flosalpine et Société des Amis chrétiens. » (p. 1)
- Reproduction en pleine page du blason de l'Académie avec la devise : « Flores et fructus ; in scientia et virtute. » (p. 3). Dans le règlement, il est décrit ainsi : « Les armes de la Société sont un oranger chargé de fleurs et de fruits, avec cet exergue : Flores et fructus ; au-dessous est une alliance formée de deux mains entrelacées, en signe de l'amitié qui doit unir tous les membres entre eux, avec cette autre devise : In scientia et virtute. »
- Séance générale d'inauguration de l'Académie flosalpine et Société des Amis chrétiens (pp. 5-26). Voir ci-dessous.
- Statuts fondamentaux (pp. 27-30).
- Règlement intérieur de l'Académie flosalpine (pp. 31-43).

Contenu détaillé du compte rendu de la Séance générale d'inauguration de l'Académie flosalpine et Société des Amis chrétiens :

- Court texte introductif (pp. 5-7) sur cette séance du 6 décembre 1857 d'inauguration de l'Académie, académie voulue et créée par l'évêque de Gap Mgr Jean-Irénée Depéry (pp. 5-7). Les objectifs de cette Académie sont présentés :
« Par cette institution heureuse, le Prélat a voulu créer dans la célèbre Ebrodunum un centre de lumière qui rayonnât dans les grandes Alpes, qui y entretînt l'amour des sciences et des lettres, qui assurât à son jeune clergé les conditions d'un développement intellectuel plus étendu, d'un goût littéraire plus pur.
Etranger à tout esprit d'exclusivisme, le fondateur de l'Académie Flosalpine a eu pour but de mettre en rapport tous les talents, toutes les intelligences que l'idée du beau et du vrai travaille et domine, qu'un sentiment chrétien rapproche et unit ; de les convier tous à apporter leur tribut de connaissances à ces douces réunions d'amis où l'esprit supérieur projette sans ostentation sa lumière dans les autres esprits ; où les cœurs plus purs, plus élevés, savent, par un suave épanchement, verser dans tous les autres cœurs l'amour de Dieu et des grandes choses ; où chacun se grandit et s'élève par le contact de ce qui est noble et sublime. »

- Discours de Mgr Depéry (pp. 7-20)
Il part de ce constat :
« Depuis près de quatorze ans, Messieurs, je parcours ces montagnes : à leur premier aspect j'avais peine à me défendre contre la pensée que l'esprit des habitants devait participer de cette nature aride et inculte; mais je ne tardai pas à être désabusé, et vous ne sauriez croire quel plaisir nouveau j'éprouve chaque année, à visiter ces vallées si peu connues, si mal observées, où la main de la nature a tout fait, où la main de l'homme n'a presque rien changé. –La conversation de ces hommes simples qui, réduits aux seuls besoins physiques, bornés aux notions les plus ordinaires de la vie des champs, ignorent jusqu'aux noms des arts et des sciences, a toujours été pour moi pleine de charmes ; car sous la rude écorce d'un esprit encore neuf, j'ai découvert, bien souvent, de riches trésors de bon sens et d'à-propos qui ne demandent qu'une main habile et intelligente pour les exploiter et les faire valoir. »
Il rappelle le souvenir de quelques savants des Hautes-Alpes : « Qui de vous, Messieurs, n'a entendu parler de ce pauvre berger, du nom de Villars, qui, dans la contemplation et l'étude journalière du brin d'herbe servant de pâture à son petit troupeau, sans le secours d'aucun maître, s'est fait de bonne heure une place distinguée parmi les disciples de Linné et de De Jussieu, et qui plus tard a occupé avec honneur, pendant de longues années, la chaire de botanique d'une des facultés de médecine les plus renommées de France ? » Il poursuit avec le père Fournier, le père Rossignol, l'abbé Para du Phanjas, Fantin des Odoards, Faure de Chaillol, Itier, Ambroise Faure.
Il conclut, ce qui donne une ligne de conduite à cette Académie : « Aidons aux talents cachés à se produire au grand jour, réunissons-les comme en un seul faisceau où, soutenus, stimulés, encouragés, ils puissent se développer sans contrainte et avec moins d'efforts. »
Après quelques développements, il justifie le choix du Petit Séminaire comme siège de l'Académie : « En désignant comme point de réunion cet établissement où la jeunesse est initiée à l'étude des sciences et des lettres, j'ai pensé que nos séances littéraires seraient pour elle un puissant moyen d'encouragement et d'émulation. »
Il donne clairement comme objectif à cette Académie de concourir à la formation de la jeunesse et du clergé des Hautes-Alpes. Il s'adresse ensuite à cette jeunesse. Il termine par un discours sur Dieu, comme finalité de toutes connaissances et sur l'amitié chrétienne.

Discours de M. Maillard, sous-préfet d'Embrun (pp. 20-23). Il rappelle ce que cette Académie peut apporter à Embrun et à l'Embrunais.

Discours de M. Sauret, supérieur du Petit Séminaire d'Embrun (pp. 23-26), « le cœur tout pénétré de l'honneur que reçoit son établissement en devenant le siège d'une société savante, a laissé s'épancher sa reconnaissance » dans le discours qui est reproduit.

Dans les statuts fondamentaux, notons :
Le but de cette Académie : « L'Académie Flosalpine, dont le siège principal est au séminaire d'Embrun, est fondée dans le but d'encourager les bonnes études et de former une société d'amis vertueux. » et l'organisation :  « Les dignitaires de la Société sont : un Grand-Maître, qui est toujours l'Évêque diocésain ; un Président, qui est toujours le supérieur du Petit Séminaire ».  En l'occurrence, respectivement, Mgr Jean-Irénée Depéry et l'abbé Adrien Sauret.

Dans le règlement intérieur, quelques points à extraire :
Il y a 2 comités, un à Embrun et l'autre à Gap.
Pour bien faire apparaître le lien fort entre l'Académie et les études dispensées au Petit Séminaire : « Avant le départ pour les vacances, le Grand-Maître donnera aux élèves, membres de l'Académie, le sujet d'une composition. » Les détails pratiques de l'organisation de cette composition occupent plusieurs articles. Plus loin : « Les élèves du séminaire (classe de Philosophie, de Rhétorique et de Seconde) pourront être admis dans l'Académie après trois compositions dont le sujet sera donné par le Censeur des Études ». Les membres de l'Académie doivent être présentés par 2 autres membres et être élus.
L'article 29 contient les « Devoirs des Sociétaires comme amis chrétiens. », dont celui-ci : « Ils s'avertiront mutuellement les uns les autres de leurs défauts, particulièrement de ceux qui paraîtront opposés aux obligations du chrétien. ». Le reste est plutôt des devoirs d'assistance.

12 juillet 1859. Séance solennelle de l'Académie flosalpine.

Extrait de l'Annonciateur du 17juillet 1859.

Le contenu de l'ouvrage est le suivant :

Page de titre sans aucune indication d'édition (assimilable à un faux titre) avec la seule mention : 12 juillet 1859. Séance solennelle de l'Académie flosalpine (p. 1). Probablement sous couvertures muettes comme les séances de 1861 et 1863.

Le compte rendu débute p. 3 par :
« Bien que plus tard, comme nous l'espérons, soit publié un compte-rendu détaillé de la première séance générale de l'Académie Flosalpine, tenue à Embrun le 12 du courant, nous ne pouvons nous empêcher de donner place dans les colonnes de notre journal aux impressions qu'ont fait naître en nous le simple récit de cette solennelle réunion scientifique. »

Récit de la séance (p. 4).

Discours de Mgr Depéry (pp. 5-9). Il cite en particuliers les nombreuses autorités ou personnes qui ont soutenu l'Académie depuis sa création (Ministre de l'instruction publique, recteur de l'Académie de Grenoble, Lamartine, Itier, etc. etc.). Parmi les actions notables, il note : « M. l'abbé Chabrand, notre vicaire général, en acquérant pour elle le magnifique herbier du regretté colonel Serres, l'un des botanistes les plus érudits de l'Europe ».

Liste des « manuscrits des travaux des membres de l'Académie, pour être lus en séance » (p. 10) :
1° Une pièce de poésie : Le Génie des Alpes et l'Académie Flosalpine, composée par M. Roche, agent voyer de l'arrondissement d'Embrun.
2° Une Etude historique sur l'antique métropole d'Embrun, par M. l'abbé Pron.
3° Un Essai historique sur la ville d'Embrun, par M. l'abbé Sauret, supérieur du Petit Séminaire.
4° Un Mémoire sur les voies romaines dans les Alpes, par M. l'abbé Vallon, curé de Méreuil.
5° Un Mémoire historique sur les peuples inscrits sur l'arc de triomphe de Suze, et composant autrefois le royaume de Cottius, par M. l'abbé Templier, aumônier de l'Ecole normale primaire de Gap.
6° Une Etude historique sur les anciens couvents des Chartreusines de Bertaud et des Chartreux de Durbon, par M. Charronnet, archiviste des Hautes-Alpes.
7° Un Mémoire sur les fromageries de l'Aveyron, par M. Itier, receveur des douanes.
8° Un Discours sur l'importance des études historiques, par M. l'abbé Pioger, du clergé de Paris.
9° Les premières feuilles-épreuves d'un ouvrage intitulé: Théorie de la Spiritualité, par M. A. Faure, professeur de mathématiques à l'Ecole normale primaire de Gap.

Le Génie des Alpes et l'Académie Flosalpine, par Célestin Roche (pp. 11-15) est ensuite reproduit. De toute la liste précédente, c'est le seul travail reproduit dans ce compte-rendu. 

Sont ensuite lus (et donc seulement évoqués dans ce compte-rendu) les travaux des abbés Pron, Sauret et Vallon.

Certains de ces travaux ont fait l'objet de publications postérieures :
Le Génie des Alpes et l'Académie Flosalpine, de Célestin Roche, a été reproduit dans Académie flosalpine et Société des Amis chrétiens. Séance solennelle du 24 juillet 1860 (voir ci-après), puis dans La légende des Alpes. Le génie des Alpes. Le Mont Guillaume et Morgon, Grenoble, 1889.
Etude historique sur l'antique métropole d'Embrun, par M. l'abbé Pron. A peut-être paru dans la Revue des Alpes, si l'on comprend bien la remarque d'Adolphe Fabre, dans son compte-rendu (p. 19) : « Il en sera parlé dans le mémoire que la Revue de Alpes a bien voulu accueillir et annoncer à ses lecteurs. » Il présente d'ailleurs la travail de l'abbé Pron comme consacré plus spécifiquement à Notre-Dame d'Embrun et non à Embrun en général.
Essai historique sur la ville d'Embrun, par M. l'abbé Sauret a été publié en 1860. 
Mémoire sur les voies romaines dans les Alpes, par M. l'abbé Vallon, a été publié par l'abbé Guillaume dans BSEHA, 1886, pp. 167 à 182, sous le titre : Conjectures sur les voies romaines dans la partie de la Gaule correspondant au département des Hautes-Alpes, par l'abbé Vallon. « Ce travail fut présenté, le 12 juillet 1859, à l'Académie Flosalpine fondée, depuis peu (1858) à Embrun, par Mgr DEPÉRY, évêque de Gap (1844-1861). Malgré les éloges dont il fut alors justement honoré, il n'a jamais été imprimé, du moins à notre connaissance. »
Mémoire historique sur les peuples inscrits sur l'arc de triomphe de Suze, et composant autrefois le royaume de Cottius, par M. l'abbé Templier. N'a fait l'objet d'aucune publication. Selon P. Guillaume (BSEHA, 1887, p. 66), les Archives départementales des Hautes-Alpes possède le manuscrit de ce texte.
Etude historique sur les anciens couvents des Chartreusines de Bertaud et des Chartreux de Durbon, par M. Charronnet, archiviste des Hautes-Alpes. A été publié : Monastères de Durbon et de Berthaud, diocèse de Gap, documents historiques, Grenoble, Alph. Merle & Cie, Libraires-Éditeurs, s.d. (ca. 1861), extrait de l'Echo du Dauphiné et du Vivarais
Mémoire sur les fromageries de l'Aveyron, par M. Itier. Sans information.
Discours sur l'importance des études historiques, par M. l'abbé Pioger. Sans information.
Théorie de la Spiritualité, par M. A. Faure. Livre publié : Théorie de la spiritualité ou Examen approfondi de la nature de la substance pensante, Gap, chez l'auteur, 1859

- Catalogue des membres de l'Académie flosalpine et Société des amis chrétiens. (pp. 1-8). Donne la liste de tous les membres, avec leurs titres. On compte 229 membres, dont 92 religieux (abbés, chanoines, évêques, etc.), 12 élèves du petit séminaire et 125 membres non religieux. Parmi les personnalités nationales, on trouve Lamartine, Hippolyte Flandrin, le peintre Gabriel Loppé, d'Annecy. Parmi les personnalités régionales, on trouve Aristide Albert (visiblement pas rebuté pas l'aspect clérical de l'Académie), Charronnet, archiviste des Hautes-Alpes, qui sera plus tard critiqué pour sa position vis-à-vis de la religion catholique, Fauché-Prunelle, Faure du Serre, Ambroise Faure, Emile Guigues, Martin, mathématicien de Saint-Eusèbe, Honoré Pallias, Pilot, archiviste de l'Isère, Terrebasse, etc.

Cette séance a aussi fait l'objet d'un compte rendu par Adolphe Fabre : Une séance académique à Embrun, Grenoble, [1859] , qui, dans la liste des travaux, ajoute :«  M. Chabrand, vicaire général, sur l'étymologie celtique des noms de rivières, de montagnes et de localités des Hautes-Alpes. » (p. 13).

Académie flosalpine et Société des Amis chrétiens. Séance solennelle du 24 juillet 1860.

Le contenu de l'ouvrage est le suivant :

Introduction par l'abbé Sauret (pp. 6-26), qui est un compte rendu de la séance et des différentes lectures qui y ont été faites. Certaines des notices lues sont reprises dans la suite de l'ouvrage. Cette introduction inclut le discours prononcé par M. l'Abbé Sauret (pp. 6-17), en ouverture de la séance. Il rapporte en particulier les différents encouragements reçus lors de la création de l'Académie, puis rappelle la séance précédente du 12 juillet 1859. Les travaux lus ou évoqués lors de cette séance sont :
- Notice bibliographique et littéraire sur le P. Marcellin Fornier, par Adolphe Fabre, reprise en tête de la 2ème édition des Recherches historiques sur le pèlerinage des rois de France à Notre-Dame d'Embrun, parue en 1860.
- Notice biographique sur le colonel Serres, par Adrien Roubaud, publiée dans ce fascicule (voir ci-dessous).
- Notice sur Mons Seleucus, par l'abbé Templier, publiée dans ce fascicule (voir ci-dessous).
- Note sur la source d'hydrogène carboné, au torrent de Malecombe, près de Gap, par l'abbé Templier
- Discours sur l'étude et la contemplation de l'Univers, par le docteur Souriguère, d'Embrun
- Pièce de vers sur la Charité, par M. Long, magistrat au tribunal d'Embrun
- Chapitres inédits de Juridictions métropolitaines des Alpes-Maritimes et de la Narbonnaise relativement à l'évêché de Gap ou Recherches historiques sur les anciens ressorts ecclésiastiques et civils, et les diverses transformations des diocèses d'Embrun et de Gap, en cours de publication dans le Courrier des Alpes, par Jules Chérias.
- Poème : Le Mont Guillaume et Morgon, par Célestin Roche, publiée dans ce fascicule (voir ci-dessous)
- La Belle Briançonne ou Notre-Dame-de-Château, par l'abbé Gaillaud, publiée dans ce fascicule (voir ci-dessous)
- Quelques chapitres de l'ouvrage restés manuscrits : Mémoires historiques sur le Queyras, par l'abbé Gondret, curé du Veyer. La troisième partie, qui concerne plus particulièrement les mœurs, coutumes et usages religieux du Queyras a été publiée en 1974 : Mœurs et coutumes des habitants du Queyras au XIXe siècle. Manuscrit inédit publié et commenté par Roger Devos, Nyons, Chantemerle, 1974.

Vient ensuite la publication de quelques uns des travaux présentés lors de cette séance.

- Notice biographique sur le colonel Serres, par le docteur Adrien Roubaud (pp. 27-34). Jean Serres (La Roche-des-Arnauds 24/4/1790 - La Roche-des-Arnauds 15/8/1858) était le fils du conventionnel Joseph Serres. Après une carrière militaire, il se consacra tout entier à la botanique et légua son herbier à l'Académie flosalpine (actuellement au Musée départemental). Ses ouvrages imprimés concernent la flore de la région de Toulouse, où il vécut longtemps pour raison de service.

- Fragments d'histoire et d'archéologie sur la Mansion romaine de Mont Seleucus, Hautes-Alpes, par l'abbé Templier (pp. 35-60). L'auteur étudie d'abord : Mons-Seleucus sous l'administration romaine, où il retrouve la mention de cette Mansio dans les différents itinéraires antiques et replace dans son contexte la bataille qui y eut lieu le 11 août 353 entre Constance et Magnence. Il poursuit ensuite par Mons-Seleucus depuis l'an 353 jusqu'à nos jours, qui est essentiellement une évocation de sa décadence et des différentes fouilles qui y ont été menées. Il finit cette partie par un inventaire des différents objets qui ont été trouvés. A ce titre, cet article apparaît dans la Bibliographie des ouvrages sur les fouilles de la Bâtie Montsaléon (Mons Seleucus), BSEHA, 1894, pp. 66-67, par P. Guillaume, sous le n° 8.
Cet article est précédé d'un court rappel des quelques ouvrages déjà publiés par des membres de l'Académie Flosalpine (pp. 35-37), dont ceux d'Adolphe Fabre et l'abbé Sauret.

- Le Mont-Guillaume et Morgon, de Célestin Roche (pp. 61-110). Ce long poème (1400 vers) est un dialogue imaginaire entre ces deux montagnes qui se font face dans l'Embrunais, dialogue où elles évoquent "des événements mémorables qu'ils ont vus se dérouler à leur pieds et des grands personnages qui y ont passé depuis tant de siècles". L'année précédente, lors de la séance du 12 juillet 1859, C. Roche avait lu un autre poème :  Le Génie des Alpes et l'Académie Flosalpine. Il avait été reproduit dans le compte rendu de la séance du 12 juillet 1859. Il est reproduit de nouveau dans ce fascicule (pp. 111- 115). Ces deux poèmes ont été réédités, précédés d'un notice biographique par Charles de Gantelemi-d'Ille, sous le titre La Légende des Alpes, Grenoble, Baratier, 1889.

- La Belle Briançonne ou Notre-Dame-de-Château, par l'abbé Gaillaud (pp. 117-152). L'auteur tente de trouver l'origine historique de cette statue de la vierge conservée à Tarascon. Avec beaucoup de prudence, il émet l'hypothèse que cette statut était conservée à Saint-Hippolyte-du-Bouchier. En 1348, elle aurait été transportée une première fois à Tarascon, en remerciement de la fin de l'épidémie de peste, puis définitivement transférée à Tarascon par l'ermite Imbert vers 1350, pour la soustraire à la violence des Vaudois. Dans son discours introductif, l'abbé Sauret émet une autre hypothèse sur l'origine de la vierge, en l'attribuant à Notre-Dame de Balbeza, près de Briançon. Au passage, il déplore la trop grande prudence de l'abbé Gaillaud. Malgré cela, les hypothèses de l'abbé Gaillaud ont été reprises telles quelles par Gabrielle Sentis dans La légende dorée des Hautes-Alpes (pp. 38-42), devenant au passage des faits avérés.
Cet article a ensuite été tiré à part : Recherches historiques sur l'origine, la translation et le culte de la belle Briançonne, autrement appelée Notre-Dame-de-Château, Gap, Delaplace, 1861, in-8°, 38 pp.

Académie flosalpine et Société des Amis chrétiens. Séance solennelle du 25 juillet 1861.

Extrait de l'Annonciateur des 2 et 9 novembre 1861.
Signé en fin : « L'abbé Sauret ».

Le contenu de l'ouvrage est le suivant :

Page de titre sans aucune indication d'édition (assimilable à un faux titre) avec la seule mention : Académie flosalpine et Société des Amis chrétiens. Séance solennelle du 25 juillet 1861. (p. 1).

Le compte rendu débute quasiment immédiatement (p. 3) par la liste des travaux lus :
1° Discours de M. François Renand, Sous-Préfet d'Embrun, adressé surtout aux élèves du Petit Séminaire, sur l'amour du pays natal.
2° Discours de M. l'abbé Sauret, président de l'Académie, ayant principalement pour objet l'éloge des membres décédés depuis la dernière réunion annuelle.
3° Poésies de M. le Sous-Préfet, de Mgr l'évêque, de M. Long et de M. Faure de Chaillol [du Serre].
4° Magnifique poëme ayant pour titre La fête Dieu, par M Gusman Bette, employé au ministère de l'Intérieur.
5° Une brochure publiée le même jour à la librairie Delaplace, avec ce titre : Réflexions sur l'ouvrage intitulé Les Guerres de Religion, ou le Catholicisme, le Protestantisme, la Tolérance et M. Charronnet, par M. l'abbé Joubert, vicaire général de Gap.
6° Un article intitulé: Essai sur l'histoire naturelle. Le chien, par M.Caliste Laforgue de Bellegarde, avocat.
7° Discours sur la Botanique, par M. le docteur Souriguère.
8° Une dissertation sur le Roi Cottius, par M. Lubin, président du tribunal d'Embrun.
9° Des fragments d'un article intitulé : Pacte juré entre le Dauphin de Viennois et la ville d'Embrun, par M. Jules Chérias.
10° L'histoire des Invasions des Sarrasins dans les Alpes au Moyen Age, par M. l'abbé Templier.
11° La Vierge du Real, ou Histoire populaire de Notre-Dame des trois Rois, plus particulièrement connue sous le nom de Notre-Dame d'Embrun, par M. l'abbé Gaillaud.
12° L'Introduction à une série d'études historiques sur la célèbre abbaye de Boscodon, par M. l'abbé Tissot, professeur d'humanités au Petit Séminaire.
13° Enfin un mémoire sur le passage du Pape Pie VI dans les Hautes-Alpes, par M. l'abbé Sauret

Il poursuit ensuite avec quelques commentaires ou résumés de ces communications. Seul le discours de l'abbé Sauret est reproduit (pp. 4-14). Ce discours est essentiellement consacré au morts et départs de l'année : « Nous n'entendrons plus ni la voix du président Fabre, ni celle de l'humble agent-voyer, M. Célestin Roche, dont la muse savait, d'une manière si piquante, animer ces monts qui nous dominent. »
Les personnes dont il fait la nécrologie sont : Célestin Roche, Claude-Joseph Berthelot, Officier de la Légion d'Honneur, ancien Commandant de Place à Embrun, François Martin, de St-Eusèbe en Champsaur, l'abbé Joseph-André Gignoux, mort curé titulaire d'Aiguilles, le 31 décembre 1860, le docteur François Broussais, ancien médecin en chef de l'hôpital militaire de Dunkerque, Monseigneur Nicolas-Augustin de la Croix d'Azolette, ancien évêque de Gap, Augustin-François Delaplace fils, imprimeur à Gap, et Victor Bayle, directeur en retraite des Contributions indirectes, à Embrun.

Ensuite, il donne la liste et le thème des poèmes lus, mais non reproduits (pp. 14-16) :
- A un petit enfant et Secours aux indigents, par M. le Sous-Préfet
- Stances sur le château de Tallard, par l'évêque de Gap
- Cantiques à l'usage des élèves du Petit-Séminaire, par l'évêque de Gap
- Elégie du juge Long, adressée à son ancien président, sur la mort de l'infortunée Madame Fabre
- Epitre à M. Sauret, historien d'Embrun, par Faure du Serre.
- La fête Dieu, par M Gusman Bette.

Il consacre une partie importante de l'analyse des travaux à la réponse de l'abbé Joubert à l'Histoire des Guerres de Religion et de la société protestante dans les Hautes-Alpes, de Charronnet Il se félicite que l'on ait apporté une réponse à M. Charronnet qui se montrait trop critique vis-à-vis des catholiques et trop tolérants à l'égard des protestants. Cette partie est intéressante sur les positionnements idéologiques (essentiellement religieux) au sein de l'Académie (pp. 16-17).

Ensuite viennent les analyses sur : L'article Essai sur l'histoire naturelle. Le chien, par M.Caliste Laforgue de Bellegarde (pp. 17-18) ; le  discours sur la Botanique, par M. le docteur Souriguère (p. 18) ; la notice sur le roi Cottius, par Lubin, président du tribunal d'Embrun (pp. 18-20).

Le texte de Jules Chérias : Pacte juré entre le Dauphin de Viennois et la ville d'Embrun, doit  « faire partie, à ce que nous avons compris, de l'ouvrage que M. Jules Chérias publie en feuilletons dans le Courrier des Alpes, et dont il nous communiqua déjà des chapitres inédits, l'année dernière : Juridictions métropolitaines des Alpes-Maritimes et de la Narbonnaise II, relativement à l'Évêché de Gap, ou Recherches historiques sur les anciens ressorts ecclésiastiques et civils et les diverses transformations des diocèses d'Embrun et de Gap. » (p. 20). Il faut rapprocher ces travaux de l'ouvrage inachevé : Juridictions métropolitaines des Alpes-Maritimes et de la Narbonnaise relativement à l'évêché de Gap ou Recherches historiques sur les anciens ressorts ecclésiastiques et civils, et les diverses transformations des diocèses d'Embrun et de Gap, Gap, Jouglard, 1860, in-8°, 168 pp. dont des chapitres inédits avaient été communiqués lors de la précédente séance, en 1860, avec la précision qu'ils étaient en cours de publication dans le Courrier des Alpes.

L'histoire des Invasions des Sarrasins dans les Alpes au Moyen Age, par M. l'abbé Templier. (pp. 20-22). Cette étude ne semble pas avoir été publiée, mais selon P. Guillaume (BSEHA, 1887, p. 66), les Archives départementales des Hautes-Alpes possède le manuscrit de ce texte, avec un titre un peu différent : Des notes sur les invasions des Sarrasins dans les Hautes-Alpes au Xe siècle. Il se trouve avec la publication de l'année précédente : Mémoire historique sur les peuples inscrits sur l'arc de triomphe de Suze, et composant autrefois le royaume de Cottius.
A propos de ce travail, l'abbé Sauret évoque le docteur Nicolas, du Champsaur : « Le dernier chapitre mérite une attention toute particulière. L'auteur s'est beaucoup aidé d'un mémoire manuscrit où sont consignées les curieuses observations qu'a faites dans la vallée du Champsaur un membre de notre Académie, l'honorable docteur Nicolas, de Saint-Bonnet, dont le nom et celui de M. l'abbé Templier se rencontrent avec un égal plaisir sous notre plume. » Le nom du docteur Nicolas n'apparaît pas dans le liste des membres publiée l'année précédente.

La Vierge du Real, ou Histoire populaire de Notre-Dame des trois Rois, plus particulièrement connue sous le nom de Notre-Dame d'Embrun, par M. l'abbé Gaillaud (pp. 22-23). Il est présenté avec cette remarque préliminaire : « Quoique ce travail n'eût peut-être pas tout l'attrait de la nouveauté, à cause de son rapport avec le beau livre si connu du Président Fabre, sur le Pèlerinage des Rois de France à Notre-Dame d'Embrun ». Ce texte a été publié, un peu enrichi : Histoire de Notre-Dame d'Embrun ou La Vierge du Réal, Gap, Imprimerie P. Jouglard, 1862.

L'Introduction à une série d'études historiques sur la célèbre abbaye de Boscodon, par M. l'abbé Tissot (pp. 23-24). « Il n'a lu à l'assemblée que son Introduction à la série d'études historiques qu'il se propose de faire sur ce sujet; mais cette Introduction nous promet un livre magnifique, car, nous l'avons bien tous compris, Boscodon offre réellement à M. l'abbé Tissot tout ce qui peut le plus impressionner une âme ». A notre connaissance, ce livre n'a jamais paru.

Pour finir, l'abbé Sauret présente son propre travail sur le passage du Pape Pie VI dans les Hautes-Alpes. (pp. 25)

Conclusion (pp. 25-26).

Académie flosalpine et Société des Amis chrétiens. Séance solennelle du 5 juin 1863.

Pas de titre ni faux titre. Le titre en tête de la 1re page fait office de titre.
Signé en fin : « L'abbé Sauret, Chanoine honoraire, curé de Remollon, ancien président de l'Académie flosalpine et membres de plusieurs sociétés savantes. »

Le contenu de l'ouvrage est le suivant :

Dernière séance de cette Académie ayant fait l'objet d'un compte-rendu. C'est la première et la dernière présidée par la nouvel évêque de Gap, Mgr Bernadou
Après un court texte introductif (pp. 1-2) :
- Discours de Mgr Bernardou, évêque de Gap (pp. 2-4)
- Introduction du rapport de l'abbé Sauret, supérieur du Petit Séminaire, président de l'Académie flosalpine. Il est précisé : « L'Académie flosalpine n'ayant jusqu'à ce jour d'autres annales que le compte-rendu détaillé des séances annuelles, ce rapport doit trouve sa place ici. » (p. 4)

Rapport de M. l'abbé Sauret (pp. 5-20). La précédente séance solennelle était celle du 25 juillet 1861.
- Rappel de l’œuvre et des intentions de Mgr Depéry lors de la création de l'Académie (pp. 5-8).
- Rappel des décès, avec des notices pour quelques uns d'entre eux. Pour ceux qui concernent les Hautes-Alpes : Faure de Chaillol (autrement dit Faure du Serre) (pp.13-18), Augier, notaire à Gap (pp. 18-19).

La suite est un compte-rendu des lectures et travaux présentés lors de la séance :

Deux poésies de François Renand, sous-préfet d'Embrun : Novissima verba et Mère ne pleure pas. (p. 20)

Communication de M. Lubin, président du Tribunal, à propos de Joseph-Antoine Fournier, maire de Ceillac (p. 21)

Epître de M. Combes, beau-frère de l'évêque et fondateur de la société littéraire et scientifique de Castres, à propos de l'Académie flosalpine (pp. 21-23).

Communication de M. Costa de Bastelica, inspecteur des forêts, sur le reboisement (pp. 23-24).

Le château de Tallard, par Alfred-Paul Simian, avocat à la cour impériale de Paris (pp. 24-27), avec reproduction d'un extrait. Cette communication a été publiée par le Bulletin monumental. [Bulletin monumental, publié sous les auspices de la Société française pour la conservation et la description des monuments historiques ; et dirigé par M. de Caumont, 1863, série 3, tome 9 : Rapport sur une excursion archéologique dans le département des Hautes-Alpes, par M Alfred-Paul Simian, Membre de la Société française d'archéologie (pp. 256-264). Concerne aussi le château de la Batie-Neuve.]

Rappel pour mémoire du travail de Jules Cherias sur Les Révolutions embrunaises au moyen-âge, toujours pour un livre à venir (voir les années précédentes). 

Vie de Joseph-Etienne Izoard, missionnaire en Cochinchine, par l'abbé Repelin (pp. 27-29)

Notes de l'abbé Vallon, sur Serres (pp. 29-30)

Etude sur le passage d'Annibal dans les Hautes-Alpes, par l'abbé Sauret, « qui fournira un chapitre à l'histoire de Gap. » (p. 30). Il décrit un passage par Gap et le Mont-Genèvre.

L'abbé Templier : De l'utilité de l'étude des idiomes vulgaires considérées dans leurs rapports avec les sciences et les langues. (pp. 30-36). Discours sur l’utilité d'étudier les patois.

Dissertation botanique par l'abbé Guiramand, professeur de Rhétorique au Petit Séminaire d'Embrun, directeur du Petit Séminaire et donc président de l'Académie flosalpine. A propos des richesses botanique d'un lieu de Châteauroux : Une promenade au Distroit (pp. 37-39).

La légende de Saint-Marcelin à Crévoux, de l'abbé Borel, vicaire d'Embrun (pp. 39-40).

Le compte rendu se termine par les ouvrages envoyés à l'Académie (pp. 40-43) :
- Ephémérides du département des Hautes-Alpes, par l'abbé Gaillaud.
- Littérature judiciaire, par Adolphe Fabre.

Quelques mots de conclusion (pp. 43-44).

Quelques notes sur les auteurs et les personnes citées

Les deux principaux artisans de l'Académie flosalpine :

Jean-Irénée Depéry (Challex (01) 6/3/1796 - Gap 9/12/1861) a été évêque de Gap de 1844 jusqu'à son décès. Il a eut un rôle très actif dans la vie religieuse du diocèse, en particulier en patronnant le pèlerinage de Notre-Dame-du-Laus. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, en particulier sur l'histoire religieuse de l'Ain, son département natal.

Adrien Sauret (Saint-Bonnet 14/1/1825 - Serres 16/10/1871) a été professeur de rhétorique au Petit Séminaire d'Embrun en 1851, puis supérieur en 1853. Il a quitté Embrun en 1863 pour Remolllon.

Quelques auteurs :

Marie-Eucher Gaillaud (Saint-Bonnet 5/3/1819 - Gap 22/1/1893) fut professeur au séminaire d'Embrun (1843-1853), vicaire de Gap (1853-1863), curé de différentes paroisses (1863-1876) et finit comme chanoine de Gap. Il fut membre de l'Académie flosalpine et de la Société d'Etudes des Hautes-Alpe. Il est l'éditeur des œuvres de Jean Faure du Serre.

Adrien Roubaud (Amiens 2/1/1812 – Gap 11/4/1870), d'une famille gapençaise, était médecin.

Alexandre Templier (Saint-Jacques en Valgaudemar 2/7/1847-11/4/1926), prêtre, fut membre de plusieurs sociétés savantes. Il fut directeur des Annales du Laus.

Commentaire personnel

Au fil de temps, j'ai réussi à rassembler 4 des 5 comptes rendus de l'Académie flosalpine. Il me manque l'année 1859, qui a été décrit, sur ce site, à partir de l'exemplaire numérisé de la BNF.

Références  (Voir : Liste des sources et références)

Dans les bibliothèques publiques, j'ai identifié des exemplaires à la BNF et à la BMG fonds dauphinois, avec des années isolées à l'Arsenal (1858) et Chambéry (1860). La BNF possède les 4 premières années, le fonds dauphinois de la BMG les 3 premières années. Le compte rendu de 1863 est absent de toutes les bibliothèques.

Seules, les Archives départementales des Hautes-Alpes possèdent 2 collections complètes, dans les fonds La Mazelière et Guillemin.

Lien vers la collection numérisée des 4 premiers comptes rendus (Gallica) : cliquez-ici.

Bibliographie de l'histoire de l'Académie :
- Le Dauphiné littéraire. Réunions et sociétés savantes, par F. d'Oscelon, in Revue du Dauphiné et du Vivarais, Tome IV, 1880, pp. 68-87 (pp. 84-86 pour l'Académie flosapline)
- Notice sur les sociétés littéraires et savantes des Hautes-Alpes qui ont précédé la S.E.H.A,. par Edmond Hugues, in Bulletin de la Société d’Études des Hautes-Alpes, 1917, p. 85 à 120 ; 179 à 202 ; 271 à 297 (pp. 179-202 pour l'Académie flosalpine) : cliquez-ici.
- L'Académie flosalpine, par Alphonse Merle, in Bulletin de la Société d'Études des Hautes-Alpes, 1982, p. 33-34 : cliquez-ici.
- Quatre siècles d'enseignement secondaire à Embrun (Hautes-Alpes)(1585-1988), par Jean Vandenhove, Embrun, 1988, pp. 59-64.

Bibliographie des publications de l'Académie :
Bibliographie générale des travaux historiques et archéologiques publiés par les sociétés savantes de la France, dressé sous les auspices du Ministère de l'Instruction publique, Tome I, Ain-Gironde, par Roberte de Lasteyrie et Eugène Lefèvre-Pontalis, Paris, 1888, p. 67 : cliquez-ici.