BIBLIOTHÈQUE DAUPHINOISE |
ACCUEIL | LISTE DES OUVRAGES | LISTE DES PERSONNES | ACTUALITES | CONTACT |
Antonin Macé de Lépinay
Antonin Laurent Pierre Macé est né à
Plouër-sur-Rance (Côtes d'Armor) le 31 mai 1812,
fils de Pierre François Macé, officier
de santé et de Mathurine Augustine Letord. Il appartenait
à une famille de la bourgeoisie malouine. Son grand-père a
été maire de Dinan en 1776 et
député aux
Etats de Bretagne.
Enregistré à la naissance sous le nom de Macé (on trouve parfois
Macé-Lépinay), c'est par un arrêt de la
cour de Rennes en 1877 qu'il a été
autorisé à reprendre le nom de Macé de
Lépinay, qu'avait porté sa famille avant
la Révolution. Il signera cependant la majorité
de ses ouvrages du simple nom de Macé.
Après des études au collège de Rennes, il est élève de l'Ecole Normale Supérieure entre 1834 et 1837. Agrégé d'histoire pour l'enseignement secondaire en 1837, il débute sa carrière comme professeur d'histoire au lycée de Nantes, de 1837 à 1841. C'est à ce moment-là qu'il se marie à Dinan le 14 septembre 1840 avec Constance Guischard. Il commence aussi à publier (voir ci-dessous la bibliographie).
Il devient ensuite professeur d'histoire
au lycée de Lyon de 1841
à 1844, puis professeur d'histoire au
lycée Saint-Louis (Paris) de 1844
à 1849. C'est lors de son séjour
à Paris qu'il obtient le grade de docteur ès-lettre
avec deux thèses, l'une sur Saint-Agobard de Lyon et l'autre
sur les lois agraires chez les Romains. En 1849, il est
agrégé d'histoire pour l'enseignement
supérieur. Il rejoint alors la Faculté des
Lettres
de Grenoble comme professeur d'histoire, en juin 1849
jusqu'à sa mise à la retraite, à sa
demande, le 1er mai 1883. Auparavant, il a
été nommé doyen de la
Faculté en
novembre 1871. Malgré son âge, il
souhaite continuer à enseigner jusqu'a ce qu'une
"congestion" l'oblige à
arrêter : « j'ai
été brusquement atteint, le 24
février dernier [1883], d'une maladie qui m'a
obligé de
solliciter ma mise à la retraite et j'y ai
été
admis depuis le 1er mai. »
Il fut aussi correspondant du
Ministère pour les travaux historiques depuis 1849 et membre
du jury d'agrégation d'histoire de 1866 à 1877.
Il est admis à
l'Académie Delphinale au 3e fauteuil
le 1er mars 1850. Il a fait de très
nombreuses communications.
En plus de sa fonction au sein de l'Univeristé, « il a ajouté pendant bien des années des cours populaires du soir qui réunissaient autour de sa chaire un public sympathique et que la salle de l'hôtel de ville avait peine à contenir. » Ces cours populaires ont été délivrés pendant 21 ans de 1854 à 1875.
Antonin Macé de
Lépinay est mort à Grenoble le 14 janvier 1891,
à son domicile du 5 rue Voltaire. Il était alors
âgé de 78 ans. Au moment de son
décès, il est entouré de
ses deux fils, Auguste Macé de Lépinay
(né
à Paris le 17 mars 1848), professeur de
Mathématiques spéciales au Lycée
Henri IV à Paris et Jules Macé
de Lépinay (né à
Grenoble le 18 août 1851), professeur à la
Faculté des Sciences à Marseille.
Il est officier de l'instruction publique en 1848 et chevalier de la Légion d'Honneur en 1860. Il sollicitera la croix d'officier de la Légion d'Honneur après sa mise à la retraite en 1883. Malgré les appuis, en particulier de Joseph Deroyer, député républicain des Côtes-du-Nord de 1882 à 1885, il ne l'obtint pas. Pourtant, celui-ci , après avoir rappelé ses états de service, ajoute : « Pendant tout le temps de sa longue et très honorable carrière, Mr Macé de Lépinay a toujours été fidèles à ses convictions libérales et démocratiques. L'indépendance de son caractère ne faiblit jamais, et elle lui valut au 2 décembre 1851 une suspension qui a fait ressortir cette qualité maîtresse de l'auteur des lois agraires. »
A cette demande, le préfet
de l'Isère donne un avis mesuré :
« M. Macé de Lépinay est
arrivé au déclin de la vie et presque des
facultés. La haute distinction sollicitée pour
lui
déconcerterait quelque peu l'opinion publique et j'ajoute
même que, au point de vue politique, elle ne se comprendrait
peut-être pas. »
En introduction de son étude : Le Comte de Plélo et le Général Lamotte de Lapeyrouse, lue à la réunion des délégués des Sociétés Savantes à la Sorbonne le 5 avril 1877 et reprise dans la Revue du Dauphiné et du Vivarais (Tome I, 1877, pp. 329-341), il évoque la naissance de son goût pour l'histoire : "J'étais bien jeune encore, il doit y avoir de cela cinquante-quatre ou cinquante-cinq ans, lorsque, pour la première fois, le Précis du siècle de Louis XV, de Voltaire, me tomba entre les mains. C'est là, ainsi que dans quelques volumes dépareillés des Eléments d'histoire de l'abbé Millot, que je trouvais également dans la bibliothèque paternelle, que j'ai puisé et mon goût pour l'histoire et mes premières connaissances historiques. Sans études antérieures, sans guide, au fond d'une campagne, je lisais avec ardeur, avec passion, sans toujours comprendre." Plus loin, il rappelle ses origines : " Breton de naissance et resté Breton de cœur, de souvenir et d'affection, je ne puis donc que remercier M. Rathery de nous avoir enfin fait complètement connaître un homme que je savais avoir honoré la Bretagne et la France par sa mort héroïque, mais dont la vie, l'esprit et le caractère nous étaient jusqu'ici restés inconnus". Cependant, plus loin, il se définit comme "Dauphinois d'affection et de résidence".
Jean-Guy Daigle, dans son étude : La culture en partage. Grenoble et son élite au milieu du 19e siècle, évoque largement Antonin Macé (pp. 114-117) :
"Les plus brillantes réussites étaient cependant dévolues aux cours publics de sciences appliquées qui, depuis 1848, avaient lieu cinq fois par semaine sous le patronage de la municipalité. C'était là que les professeurs de la Faculté des Sciences indiquaient expérimentalement les conséquences pratiques de leurs découvertes et que Macé de Lépinay et le doyen Maignien mettaient beaucoup de zèle à répandre un enseignement littéraire alors destiné à former le goût et populariser certaines importantes vérités de l'ordre moral. Il arrivait fréquemment que trois cents personnes et même au delà, offrant les «échantillons les plus divers de la population grenobloise [...] des étudiants, des ouvriers, des soldats, de vieux retraités...» prenaient d'assaut la vieille salle «où des gradins en retour d'équerre dominent un espace réservé. À gauche, devant un grand tableau noir, quelques sièges pour les dames. Au fond, une immense cheminée qui recèle un amas de cornues et de serpentins sous un auvent protecteur. Devant la cheminée, la table et le fauteuil du professeur...»
"Il en allait tout autrement de
l'historien Antonin
Macé de Lépinay qui s'était permis de
discuter
«d'une manière inconvenante les actes du
Gouvernement» issu du coup d'État, entretenait des
relations difficiles avec la plupart de ses collègues et
inspirait une véritable terreur aux candidats bacheliers
grenoblois. En effet, même les mieux
préparés
étaient repoussés par «son
extrême
sévérité [...] à exiger des
séries
de dates [...] mais surtout à cause des mots mortifiants
qui lui échappent continuellement et de l'humiliation
prolongée qu'il leur inflige». L'excessive
rigidité
de l'examinateur faisait toutefois place à un entrain et
à une séduction peu communs qui transportaient le
nombreux auditoire des leçons publiques du mercredi soir.
En une vingtaine de séances annuelles,
échelonnées
de décembre à mai, ce fervent disciple de
Michelet sut,
de 1855 à 1876, parler «avec
volubilité, avec
clarté, avec chaleur, avec indignation» d'un
passé
national que son «vénéré
maître»
lui avait appris à découvrir comme l'un de ces
«chasseurs historiques»
dévoués à la
résurrection du temps jadis. Malgré un
extérieur
peu avantageux, Antonin Macé avait le don de piqueter ses
récits des hauts faits capétiens, des guerres de
religion
ou du 18 Brumaire, d'«allusions exquisement
édulcorées» à l'adresse de
la gent
féminine.
Ses succès de conférencier ne lui faisaient
guère
sacrifier la rigueur à l'éloquence et la
banalité.
Il lui arrivait certes d'aller au-devant des sentiments de l'opinion
conservatrice en démontrant que «le pouvoir
temporel des
papes a pour principe, pour base, pour point de départ, le
vœu unanime et spontané des populations de Rome et
de
l'Italie». En revanche, il n'hésitait ni
à
critiquer les gloires de la patrie ni à bousculer certains
préjugés à la mode: il fit ainsi
remarquer que
l'architecture ogivale n'est point l'art catholique par excellence,
puisqu'elle ne se répandit pas en Italie, et
s'efforça de
tempérer «cette admiration et cet enthousiasme
pour le
moyen-âge [qui] n'ont pas [...] de raison d'exister et
surtout de
durer ».
S'il partageait quelques-unes des sympathies et des aversions du
créateur des six premiers tomes de l'Histoire de France,
Antonin Macé regrettait que, chez celui-ci,
« l'imagination
[...] [fût par la suite] devenue souveraine et
maîtresse » et se rappelait plus volontiers
« ce
magnifique mouvement d'épanouissement intellectuel, qui
signala
les dix années qui précèdent et les
dix
années qui suivent la Révolution de 1830, et qui
sera aux
yeux de la postérité un des plus grands titres de
gloire
du XIXe siècle ». Il en
demeurait lui-même
l'un des excellents représentants: membre du jury
d'agrégation et correspondant du Comité des
travaux
historiques, il s'était fait remarquer par un doctorat sur l'Histoire de la
Propriété, du Domaine public et des Lois agraires
chez les Romains, qui fut honorablement cité
par Napoléon III dans sa Vie de Jules César,
et poursuivait désormais une activité soutenue en
ce Dauphiné où le retenaient ses fonctions.
Grâce à son labeur acharné et sa
détermination exceptionnelle, ce personnage tout d'une
pièce régna pendant vingt-cinq ans sur le domaine
des
études historiques à Grenoble, au grand
bénéfice de ceux qui n'eurent pas à se
trouver sur
son passage, et de la Faculté des Lettres qui profita
largement
de son dynamisme. Antonin Macé put ainsi jouir du prestige
que
conféraient l'appartenance à un
vénérable
corps constitué, particulièrement à
l'honneur dans
le rituel des séances solennelles de rentrées des
facultés, l'admission presque automatique au sein des
sociétés savantes de l'endroit, la garde
vigilante du
«temple d'une sorte de culte [...] des traditions
intellectuelles
et artistiques du passé», la
possibilité enfin de
déployer les trésors de son savoir, qu'il fallait
enchâsser dans un langage des plus ornés et des
plus
brillants. C'était à cette
dextérité que se
mesurait la notoriété du professeur dans une
société provinciale du siècle dernier."
Il est l'auteur de très
nombreux ouvrages, dont certains concernent plus
particulièrement le Dauphiné, sa patrie
d'adoption. Il s'en fera le promoteur, tant à travers son
premier ouvrage publié sur la région, pour partir
à la découverte du passé du Dauphiné, que
par ses guides des chemins de fer et surtout ses deux guides sur
la découverte des sommets de la région : Belledonne et
les montagnes de Saint-Nizier. A ce titre, il fait partie des pionniers
des Alpes dauphinoises.
Il a aussi publié de nombreux
articles dans des recueils scientifiques et des
journaux de Nantes, Lyon et Grenoble et dans des journaux
littéraires de Paris (L'Atheneum
français, la
Correspondance
littéraire, le Journal de l'Instruction publique,
La Revue des
Sociétés savantes, etc.)
Bibliographie
dauphinoise
Description
du Dauphiné, de la Savoie, du Comtat-Venaissin, de
la Bresse et d'une partie de la Provence, de la Suisse et du
Piémont au XVIe siècle,
extraite du premier livre de
l'Histoire des Allobroges par Aymar Du Rivail ; traduit, pour la
première fois, en français, sur le texte original
publié
par M. Alfred de Terrebasse ; précédée
d'une
introduction, et accompagnée de notes... par M.
Antonin
Macé,...
Grenoble, C. Vellot, F. Allier père
& fils, 1852, XXXVI-364 p.
BNF : 8- LK2- 631
Excursions
dans les environs de Grenoble. Le Pic de Belledonne.
Grenoble, Maisonville, 1857, in-8°, 100 p.
Extrait du Bulletin
officiel des chemins de fer du Dauphiné et
de la Savoie, août 1857. - La couverture
imprimée porte :
1858
Arsenal : BR- 51725
Excursions dans les
environs de Grenoble. Les Montagnes de Saint Nizier.
Grenoble, Maisonville, 1858, in-8°, 100 p.
BMG : T.5157
Le
Dauphiné et la Maurienne au XVIIe
siècle, extraits du
voyage d'Abraham Gölnitz, traduits et annotés, par
M.
Antonin Macé.
Grenoble, Merle, 1858, in-16, XVIII-207 p.
Extrait de la "Revue des Alpes". La couverture imprimée
porte en plus : "Petite
bibliothèque des chemins de fer du Dauphiné,
éditée par Napoléon Maisonville"
Ouvrage tiré à 100 exemplaires.
BNF : 8- LK2- 634
Les
Chemins de fer du Dauphiné. Guide-itinéraire.
Première section : de Saint-Rambert à Grenoble
Grenoble : Maisonville et fils et Jourdan, 1860, 6 parties en 1 vol.
in-16
Comprend : I. Saint-Rambert et ses environs ; II.
Épinouze, Beaurepaire, Marcilloles et leurs environs ; III.
La
Côte-Saint-André et ses environs ; IV.
Saint-Étienne de Saint-Geoirs et Izeaux et leurs environs ;
V.
Rives et ses environs ; VI. Voiron et ses environs. La Grande-Chartreuse
BNF : 8- L27- 127 (1) à 8- L27- 127 (6)
Les
Chemins de fer du Dauphiné. Guide
itinéraire...
Grenoble : Maisonville et fils et Jourdan, 1860, 2 vol. in-16
Comprend : 1ère partie. De
St Rambert à
Voiron ; 2ème partie. De Voiron
à Grenoble.
BNF : L27- 127 (A)
Les
Chemins de fer du
Dauphiné. Guide-itinéraire. Grenoble.
Histoire, antiquités, monuments, bibliothèques
et
musées, personnages célèbres,
administration
établissements d'instruction publique et de bienfaisance,
industrie, moeurs et coutumes locales, excursions dans les environs,
etc. Ouvrage faisant suite au "Guide itinéraire de
Saint-Rambert à Grenoble" et illustré de
deux
gravures sur
bois d'après les dessins de D. Rahoult
Grenoble : Maisonville et fils , 1861, 207 p.-[2] f. de pl. 18 cm
Petite
bibliothèque des chemins de fer du
Dauphiné
BNF : 8- L27- 127 (7)
Mémoire
sur quelques points
controversés de la géographie des pays qui ont
constitué le Dauphiné et la Savoie, avant et
pendant la
domination romaine
(S. l. n. d.), in-8 °, 56 p.
BNF : LK2- 1862
P. 267-322
Mémoire
sur la géographie du Dauphiné et de la
Savoie, avant et pendant la domination romaine, accompagné
d'une
carte de ces deux contrées
Grenoble, Maisonville et fils, 1863, in-8°, 56
p., avec la carte
Extr. des Mémoires
lus en Sorbonne au mois de novembre 1861.
BMG : O.5912
Le
Mouvement littéraire dans l'Académie de Grenoble,
depuis le 1er janvier 1858
Paris, impr. de P. Dupont, (s. d.), in-8° , 39 p.
Extrait de la "Revue des sociétés savantes". Mars
et avril 1861
BNF : 8- Z PIECE- 361
Notes
inédites de Villars sur quelques botanistes dauphinois.
Lecture faite à l'Académie delphinale, dans la
séance du 24 mai 1861
Paris, J. Techener, 1862, in-8° , 14 p.
Extrait du "Bulletin de l'Académie delphinale", 2e
série, t. II.
BNF : 8-LN20-57
Rapport sur divers
travaux de M. Advielle
Vienne, impr. de J. Timon, 1866, in-8° , 4 p.
Académie delphinale, séance du 21 juillet 1865.
Extrait
du "Bulletin" de l'Académie, 3e
série, T. I, 1866
BNF : 8- LN27- 22363
Le
Comte de Plélo et le Général Lamotte
de Lapeyrouse
Vienne, E.-J. Savigné, 1877, in-8° , 15 p.
Extrait de la "Revue du Dauphiné et du Vivarais", septembre
1877
BNF : 8- LN27- 30043
La
Baronnie de Thodure en 1789
Grenoble, Impr. de F. Allier père et fils, 1890,
in-8°, 18 p.
Extrait du "Bulletin de l'Académie delphinale", 4e
série, tome III
BNF : 8- LK7- 26958
Bibliographie
(hors
Dauphiné)
Notice sur M. Querret, ancien professeur de mathématiques...
(Notice lue le 5 février 1840, dans la séance
mensuelle
de la Société académique de Nantes.)
Nantes, impr. de C. Mellinet, 1840, in-8° , 20 p.
Extrait des "Annales" de cette Société, 2e
série. T. I, mars 1840
La couverture imprimée sert de titre
BNF : 8- LN27- 16816
Cours
d'histoire des temps modernes, comprenant l'histoire de tous les
États d'Europe et des colonies européennes depuis
le milieu du XVe
siècle jusqu'à nos jours
Nantes, A. Guéraud; Paris, Joubert,
1840-1843, 3 vol., in-8
BNF : G- 26163 à G- 26165
Résumé de l'histoire de la langue et de la
littérature française depuis leur origine
jusqu'à
la fin du XVIe siècle. Extrait du
second volume du "Cours
d'histoire des temps modernes"
Nantes, impr. de C. Mellinet, 1840, in-8°
, 132 p.
BNF : Z- 54117
De
l'Etude et de l'enseignement de l'histoire au XIXe
siècle
Lyon, impr. Boitel , 1842, in-8°, 30 p.
Lettre
inédite de Montaigne
Journal général de l'instruction
publique, 4 nov. 1846
De
Agobardi archiepiscopi Lugdunensis vita et operibus, ad Doctoris
gradum in Facultate litterarum, Academiae Parisiensis, promovendus,
disseruit Antoninus Petrus Laurentius Macé
Parisiis, apud Joubert, 1846, in-8°, 107 p.
BNF : 8- LN27- 122
Thèse
Des Lois agraires chez
les Romains
Paris, Joubert, 1846, in-8° , 567 p.
BNF : F- 39263
Thèse, Lettres, Paris, 1846
Candidature
à l'Assemblée nationale. Aux habitants et
électeurs... des Côtes-du-Nord. Paris, le 8 mars
1848.
(Signé : Antonin Macé-Lépinay.)
Paris, imp. de Fain et Thunot, (s. d.), in-8°. Pièce
BNF : 8- LE64- 259
Éléments
d'histoire universelle
Paris : L. Curmer, 1850, in-16, 96 p.
Bibliothèque L. Curmer. Enseignement
élémentaire.
BNF : Z- 11870 (26-28)
Manuel
chronologique de l'histoire de
France depuis l'établissement des Francs dans la Gaule,
jusqu'au
24 février 1848
Paris : L. Curmer, 1850, in-16, 352 p., fig.
Bibliothèque L. Curmer. Enseignement
élémentaire.
BNF : Z- 11870 (110-120)
De
l'origine et des conséquences du pouvoir temporel des papes
: Leçon
faites à la faculté des lettres de Grenoble le
lundi 25 nov. 1850, par
M. A. Macé professeur d'histoire
(précédé d'une note du
rédacteur en
chef du courrier de l'Isère P. F. Pierre Fisson)
Grenoble, impr. de C.-P. Baratier, (1850), in-8° , 20
p.
BNF : HP- 804
Histoire de la
propriété, du domaine public et des lois
agraires chez les Romains
Paris, Videcoq fils ainé, 1851, [6]-565 p. 23 cm
L'Esprit du
moyen-âge et
l'esprit moderne, leçon de rentrée faite
à la
Faculté des lettres de Grenoble, le... 19 novembre 1855
Grenoble, impr. de Maisonville, (s. d.), in-16, 15 p.
Extrait du "Messager dauphinois"
BNF : G- 31370
Les
Voyageurs modernes dans la Cyrénaïque et le
silphium des anciens
Paris, A. Leleux, 1857, in-8° , 45 p.
Extrait de la "Revue archéologique", XIVe
année, pp.143-160
BNF : J- 24492
Le
Passage du Guildo, ou Un Léonidas breton, épisode
de la guerre de 7 ans
(Paris), Impr. impériale, 1866, in-8°, 28
p.
Extr. Mémoires
lus à la Sorbonne, Histoire Philologie et Sciences Morales,
[1867], in-8°, pp. 307-334
BNF : 8- LB38- 1500
Un
procès d'histoire littéraire. Les
Poésies de
Clotilde de Surville, études nouvelles suivies de documents
inédits
Grenoble, Prudhomme, 1870, in-8° , 197 p.
BNF : YE- 26986
Sur ce sujet, voir : Marguerite-Éléonore
Clotilde de Vallon-Chalys de Surville
Ouvrages de cet auteur sur ce site
Description du Dauphiné, de la Savoie, du Comtat-Venaissin, .... par Aymar Du Rivail
Sources (Voir : Liste des sources et références)
Etat civil de Plouër, Grenoble
et Dinan.
Dossier de Légion d'Honneur Léonore,
particulièrement complet sur sa carrière et ses
recommandations.
BNF et CCFr pour la bibliographie.
Notice sur son fils Jules Macé de Lépinay (cliquez-ici) dans laquelle il est
dit : "Antonin Macé de Lépinay est un ancien de
l'ENS (promo 1834 L), où il eut notamment Michelet comme
professeur, dont il fut un fervent admirateur, puis un proche."
La fabuleuse histoire de
Belledonne, des origines au XIXe
siècle, de Raymond Joffre, pour la photo.
La culture en partage.
Grenoble et son élite au milieu du 19e
siècle, Jean-Guy Daigle, 1977.