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C. Freinet (Poème), Mme E. Lagier-Bruno (Fusains)
Images du Maquis
Description de l'exemplaire (Voir : Notes sur la description des ouvrages)
Notes sur l'exemplaire
Broché
Notes sur l'ouvrage
Ouvrage qui rassemble des poèmes en hommage au maquis du Briançonnais, à Saint-Martin-Béassac, en Vallouise, par Célestin Freinet, illustré de fusains par son épouse, Élise Lagier-Bruno.
L'ouvrage contient :
- Faux titre (p.1)
- Titre (p. 3)
- Justification (p. 4). Le tirage est :
- 250 exemplaires sur Alfa et hors texte
sur couché,
numérotés de 1 à 250
- 1 250 exemplaires sur bouffant et hors
texte sur surglacé,
numérotés de 251 à 1500
- 25 exemplaire hors commerce
Cet exemplaire est le n° 783.
- Dédicace, signée E. et C. Freinet (p. 5) :
« Aux bons soldats de
notre cher maquis de Saint-Martin-Beassac-Vallouise,
A tous les combattants
héroïques du Briançonnais,
A tous les ouvriers de la
Résistance du Département des
Hautes- Alpes,
Aux F.F.I. Alpins,
Nous dédions ces Images de ce
qui fut la plus pure et la
plus généreuse des
épopées ».
- 13 poèmes de
Célestin
Freinet à la gloire du maquis et des maquisards. Le dernier
poème est daté du 4 décembre 1944.
(pp. 7-18)
- Achevé d'imprimer du 5 février 1945 sur les
presses de l'Imprimerie Louis-Jean à Gap (p. [19]). En bas
de page, il est précisé que cette
édition est vendue au
bénéfice des Œuvres sociales des F.F.I.
Les 20 fusains d'Élise
Lagier-Bruno
représentent des
scènes du Maquis à travers la peinture des
différents personnages dans leurs actions quotidiennes. Un
des
fusains est repris en couverture. Ci-dessous, deux fusains, dont le
dernier où le drapeau français est
rehaussé en couleurs :
Pour agrandir, cliquez sur les photos |
Ces poèmes rappellent l'engagement de Célestin Freinet dans le maquis de la Vallouise et du Briançonnais. Pendant l'Occupation, venant de Vence, il a rejoint cette région dont était originaire sa femme, Élise Lagier-Bruno. Il rejoint le maquis en juin 1944, qui s'était replié sur Béassac, dans la Vallouise. Après la Libération, il siège au Comité Départemental de Libération (C.D.L.) des Hautes-Alpes, en tant que représentant du Parti Communiste. Il fait partie de la commission d'épuration. Il quitte ses responsabilités à l'été 1945.
Malgré un tirage annoncé à plus de 1 500 exemplaires, cet ouvrage est rare. Il ne se trouve dans aucune bibliothèque publique française (répertoire CCFr).
Dédicace |
Justification |
Achevé
d'imprimer |
Pour agrandir, cliquez sur les photos |
Cette épisode de sa vie a aussi fait l'objet, en 1964, d'un numéro de la Bibliothèque de Travail (n° 584, 10 mai 1964) : Le Maquis, dans lequel Célestin Freinet décrit la vie et les actions du maquis où il se trouvait, à Béassac, près de Vallouise (Hautes-Alpes).
Références (Voir : Liste des sources et références)
Notices biographiques de Célestin Freinet et Élise Lagier-Bruno, sur Wikipédia.
La principale source sur l'activité de Célestin Freinet dans le maquis de la Vallouise est Célestin Freinet (ou la révolution par l'école), par Delphine Lafon-Bottaro (téléchargeable ici). Elle consacre un chapitre particulier : III – 1939-1945. Freinet dans «les années noires». 3 - Au maquis. (pp. 97). Images du maquis est au cœur de ce chapitre (pp. 98-108). Dans l'introduction (p. 5), elle note tout de même « les sources concernant l’action de Freinet dans les maquis des Hautes-Alpes demeurent rares. De cette période de vie clandestine, les témoignages laissés par l’instituteur sont restreints. » Elle avance qu'il aurait dirigé le maquis, ce qui n'est pas confirmé par ailleurs.
Enfin, ce maquis est rapidement
évoqué par Jean-Marie Guillon, dans son article, Les Hautes-Alpes dans la
Résistance du Sud-Est, BSEHA, 2009, pp.
133-146, à la page 142 :
« Ces missions s'appuient sur les regroupements
maquisards
dont les effectifs ont été
décuplés. C'est
pourquoi on considère que les nouveaux maquis,
nés
après le 6 juin [1944], forment une deuxième
génération, composée surtout
d'éléments locaux, à la
différence de la
première génération. La plupart de ces
maquis sont
d'obédience FFI (sous commandement ORA en
général), mais certains relèvent du
SOE (le
réseau Jockey
composé de groupes d'action ou de réception de
parachutages assez dispersé), tandis que les FTP ont
amélioré leur implantation. On les
repère dans le
Briançonnais notamment. C'est ainsi que, dans la Vallouise,
se
constitue le maquis de Saint-Martin-Béassac, auquel
appartient
le pédagogue Célestin Freinet, qui avait
été assigné à
résidence à
Vallouise chez la mère de son épouse
après sa
libération de camp d'internement en octobre
194l. »
Autres
références :
Briançon
à travers l'histoire, de J. Routier (p.
524)
Dictionnaire
biographique des Hautes-Alpes, de G. Dioque
BNF et CCFr : absent (un exemplaire avec envoi dans le Fonds Maurice Thorez des Archives Municipales d'Ivry-sur-Seine)