Bibliothèque Dauphinoise

[Comte Antoine Français de Nantes]

Voyage dans la vallée des Originaux, par feu M. Du Coudrier.

Description de l'exemplaire  (Voir : Notes sur la description des ouvrages)

Paris, Baudouin frères, Editeurs, Ponthieu et Cie ; Leipzig, Ponthieu, Michelsen et Cie, 1828 In-12 (183 x 110 mm), 3 volumes, [4]-265-[2], [4]-227-[2] et [4]-209-[2] pp.
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Notes sur l'exemplaire

Broché.

Notes sur l'ouvrage

Voyage d'un groupe de personnages qui, au gré de leurs pérégrinations, rencontrent de nombreuses personnalités. Par les récits qu'ils font aux voyageurs, ils tracent un portrait des différents destins des hommes et des femmes de la fin du  XVIII^e siècle et du début du XIX^e, à travers les vicissitudes de l'histoire, le tout amenant des considérations morales et politiques sur les mœurs de l'époque. C'est une galerie de portraits, où une large palette de types humains est représentée. En revanche, rien ne rappelle les portraits de montagnards des autres ouvrages de Français de Nantes.

Le voyage se passe dans des lieux imaginaires, dans le sud des Alpes, la région de Gênes et la Suisse. Au début de l'ouvrage, après une rencontre avec un napolitain habitant Laombe de Marivola, près de la rivière de Gênes (ch. I), les voyageurs rejoignent la vallée (ou val, ou vallon) des Aulnettes, à l'extrémité méridionale des Alpes, où coule le ruisseau du Courcoury qui fait de cette vallée une ville d'eaux où viennent se reposer de nombreux étrangers (ch. II et III). Evidemment, cette station thermale n'a pas pu être identifiée (Courcoury est un village de Charente-Maritime, sans aucun rapport, et Les Aulnettes sont des lieux-dits de la Manche ou de la région parisienne). Ils passent ensuite dans un « vallon solitaire » des Alpes où « nombre d'individus devenus fort remarquables par la singularité de caractère » sont venus s'y réfugier pour se soustraire aux persécutions (ch. IV et V). C'est la « vallée des Originaux » qui donne son titre au livre. Faut-il y reconnaître le Queyras où le comte Français de Nantes était venu se faire oublier sous la Révolution ? Rien dans les descriptions ne permet de l'affirmer. Le voyage se poursuit dans une vallée suisse de l'Engadine, à Mayen-feld, autre lieu que nous n'avons pas identifié (ch. VI), puis ils rejoignent un château non loin de là (ch. VII, VIII, IX). Ils semblent ensuite revenir à la vallée des Originaux (p. X). Après avoir quitté la vallée, ils gravissent la cime de Savigliano (ch. XI), puis passent le col du Repaissous pour aller dormir au hameau des Bournettes (ch. XII). On les retrouve, sans transition, au sommet du Guardiano, «  à peu de distance de la route de Gênes à Alexandrie » (ch. XIII). Après avoir parcouru des lieux situés en Italie, dans la région de Gênes (ch. XIV), ils reviennent en France, dans les Alpes-Maritimes (ch. XV), là ou se termine le voyage (ch. XVI).

Commentaire personnel

C'était le dernier texte de Français de Nantes qui me manquait. Il ne traite ni des Alpes, ni du Dauphiné, mais je le garde et je le publie sur ce site, car on y retrouve l'esprit "Français de Nantes".

Références  (Voir : Liste des sources et références)

Notice biographique du comte Antoine Français de Nantes.

Perret : absent
Maignien (Anonyme) : 768
Rochas, I, 400 : XV
BNF : Y2-28780, Y2-28781 et Y2-28782

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