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PAGE THÉMATIQUE : Topographie du Haut-Dauphiné |
Marqu. de Pesay.
Noms,
situation et détails des vallées de la France le
long des grandes Alpes, dans le Dauphiné et la Provence,
Et
de celles qui descendent des Alpes en Italie, depuis la Savoie,
jusqu'à celle de Saint-Étienne au
comté de Nice.
Extrait des Campagnes du Maréchal
de Maillebois, par le Marquis de Pesay.
Description de l'exemplaire (Voir : Notes sur la description des ouvrages)
Turin,
Les frères Reycends & François
Prato ; Grenoble, Giroud, libraire, 1793 In-12 (182 x 108 mm), [6]-82 pp. |
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Notes sur l'exemplaire
Broché sous couvertures
muettes d'attente.
Signature sur la couverture : « Le Gal
Vaufreland »
Notes sur l'ouvrage
Première publication
séparée d'une description
détaillée des vallées du
Haut-Dauphiné et du Piémont, du point de vue
militaire.
Contenu
L'auteur s'attache à décrire tous les itinéraires possibles d'un point à un autre entre les différentes vallées, avec les distances exprimées en lieues ou en heures de marche. Pour chacune des routes décrites, il donne le type de passage : à pied, à cheval, en voiture. Il précise si on peut y faire passer des canons et les difficultés liées à la neige. La description, organisée par vallées, s'attache surtout à identifier tous les cols qui permettent de passer d'une vallée à l'autre, depuis les plus connus, comme le Mont-Genèvre, jusqu'au moindre petit col qui offre la possibilité d'une traversée plus rapide. La vision de la montagne est donc essentiellement orientée sur les vallées, les rivières et les cols. Les sommets sont quasiment absents. Pour le Haut-Dauphiné, il cite le Mont-Viso. Dans la partie consacrée à la vallée de Saint-Christophe en Dauphiné (aujourd'hui Saint-Christophe-en-Oisans), il cite exceptionnellement de nombreux sommets : la montagne d'Ourcine (les Ecrins), le grand Pelvoux, l'Aiguille du midi (La Meije), la montagne de La Muande, la pointe haute du Grand glacier (le Râteau ou le Pic de la Grave), la montagne de Dourronoure (Tête de Lauranoure), mont Massivier (Pic du Vaccivier). L'orthographe des noms de lieux est proche de celle d'aujourd'hui. Avec une carte, on retrouve très facilement les lieux cités. Cela est particulièrement vrai pour les noms de rivières. Il y a quelques imprécisions ou différences pour les noms de cols, mais la grande majorité se retrouve identique à ceux d'aujourd'hui. Quelques exceptions sont à noter comme « Hizoire », pour Izoard, « Grenou », pour Granon, etc. De même, la localisation des cols a peu varié depuis cette description. Cela est d'autant plus notable que les noms de sommets, en revanche, correspondent à des localisations souvent imprécises. La montagne d'Ourcine paraît se confondre avec la montagne des Agneaux actuelle. Le grand Pelvoux semble englober aussi l'Ailefroide. Cette constatation nous rappelle que la montagne n'était alors connue, nommée et pratiquée que lorsqu'il fallait la traverser, d'où l'importance de décrire parfaitement les vallées et les cols.
L'ouvrage contient :
- Faux titre (p. [I]) : « Topographie des
Grandes Alpes »
- Titre (p. [III]).
- Avertissement non signé de l'éditeur (pp.
[V-VI]). « On a cru rendre un vrai service aux Officiers en
faisant imprimer ce petit ouvrage, qui par son exactitude à
indiquer, dans le temps qu'il a été fait, les
noms, les situations des lieux, des rivières, des torrents,
des chemins, des vallées, et des montagnes a
mérité l'approbation des meilleurs Officiers
Ingénieurs, et des Topographes. » Cet
ouvrage s'adresse aux officiers qui veulent connaître ces
vallées. Il pourrait être accompagné de
cartes, mais cela ne s'est pas fait. En le reliant, on peut y inclure
des feuilles blanches pour y « admettre les notes,
ou les desseins (sic) qu'on voudrait y crayonner. » C'est donc un ouvrage
essentiellement à but utile. Notons qu'il existe de nombreux
exemplaires interfoliés avec des pages blanches.
- Alpes
(pp. 1-5) qui est une description rapide des Alpes et des principaux
passages depuis le comté de Nice jusqu'à la
Savoie. C'est une sorte d'introduction au reste de l'ouvrage, mais
seules quelques vallées sont particulièrement
détaillées.
- Vallées de
Graisivaudan (p. 5)
- Description des vallées du Haut-Dauphiné (pp.
5-37) : Briançonnais avec toutes ses vallées, la
Vallouise avec quelques descriptions du massif des Ecrins, la
vallée de Freissinières, le Queyras, qui est
particulièrement développé comme
vallée frontière (pp. 43-74). Parmi les passages
intéressants, on peut noter :
- Vallée
de Barcelonnette (pp. 37-48), aujourd'hui
appelée vallée de l'Ubaye, avec en particulier
une description des cols qui débouchent sur le
Dauphiné.
- Observations
générales sur cette partie de la
frontière, depuis Briançon jusqu'au Mont-Dauphin
(pp. 48-51)
- Vallée de
Maurienne (pp. 51-52). Comme pour le Graisivaudan, la part
qui lui est consacrée est bien inférieure
à l'importance que ces vallées ont dans la
topographie alpine. L'ouvrage est bien centré sur les
vallées du Haut-Dauphiné et de l'Ubaye et sur les
vallées du Piémont qui leur correspondent, objet
des chapitres suivants.
- Description des vallées du Piémont (pp. 52-82)
: les vallée d'Aoste, de Cezanne, d'Oulx, de Suze, de
Pragelas, etc., les vallées vaudoises, la vallée
de Sture « la dernière
à l'ouest et au midi de cette province »
et pour finir, la vallée de Saint-Etienne de
Tinée. Parmi les passages intéressants, on peut
noter la description du passage du Mont-Genèvre,
à une époque où l'absence de route ne
permettait pas d'y faire passer les voitures (pp. 60-61).
Exemple de page, sur la description des rivières de la vallée du Vénéon, avec les mentions des sommets du massif (p. 20) :
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Histoire
de la publication
Ce texte a paru pour la première fois dans l'Histoire des campagnes de M. le Mal de Maillebois en Italie, pendant les années 1745 & 1746, dédiée au Roi, par M. le Marquis de Pezay, Maître-de-camp de Dragons ; Aide-maréchal-général-des-logis des armées du Roi, & Chevalier de l’Ordre royal & militaire de Saint-Louis, Paris, Imprimerie royale, 1775, 3 tomes in-4° et un atlas.
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L'ouvrage est en 2 volumes, le
deuxième volume étant lui-même
subdivisé en 2 parties, ce qui donne en definitive une
édition en 3 tomes. En tête du premier volume, le
contenu de l'ouvrage est ainsi décrit :
Le texte publié en 1793 se
trouve dans le tome second, 2e partie, 3e
chapitre, qui a sa propre
numérotation romaine (I-CLXXX).
Ce chapitre contient :
- Index
géographique, relatif à tous les noms
propres de lieux, employés dans cet ouvrage.
(pp. I-XCIII).
Cet index concerne surtout des lieux en Italie.
- Alpes
(pp. XCIII-XCVI).
- Noms, situation et
détails des vallées de la
France, le long des grandes Alpes, dans le Dauphiné
& la Provence, & de celles qui descendent des Alpes en
Italie, depuis la Savoie jusqu'à celle de
Saint-Étienne au comté de Nice. (pp.
XCVI-CLVI).
- Supplément
(pp. CLVI-CLXXX). Supplément
à l'index.
Ce sont les textes Alpes et Noms, situation et détails des vallées de la France..., qui ont été repris tels quels dans cette édition à part de 1793.
L'étude de base sur
l'exploration et la description de la
frontière du sud-est est la Notice historique sur les
travaux de topographie relatifs aux Alpes Franco-italiennes,
d'Albert
Rochas d'Aiglun, en introduction à sa publication du
mémoire de Montannel sur la topographie militaire de la
frontière des Alpes (Grenoble, 1875).
L'ingénieur-géographe François de La
Blottière (1673-1739) a dressé la carte des
vallées du Haut-Dauphiné et du Piémont
dans les années 1707-1713, carte restée
manuscrite qui était accompagnée d'un
mémoire descriptif. Selon Rochas, c'est ce
mémoire qui a ensuite été repris de
façon « presque littérale et sans nom d'auteur »
par Pezay dans sa publication des campagnes du maréchal de
Maillebois. Seules quelques informations supplémentaires ont
été apportées sur les
vallées décrites (pp. XI-XIV).
Henry Duhamel, dans son introduction
à la
réédition de 1894, rend d'abord hommage au
travail de Pezay lors de la première publication de ce
texte : « Ce travail remarquable [..] est
dû à
Alexandre-Frédéric-Jacques Masson, marquis de
Pezay, né en 1741, à Versailles, et mort
près de Blois, à Pezay, en 1777. Pezay,
protégé par Maurepas, fut, pour la tactique, le
précepteur du Dauphin, depuis, Louis XVI ; il devint, par la
suite, Maître de camp de dragons et, finalement,
Maréchal général des logis de
l'Etat-Major général de
l'armée. » (p. 2) Ensuite, bien qu'il
fasse référence au travail pionnier de
La Blottière dans la description des Alpes, Henry Duhamel
donne un rôle important à Pezay dans
l'élaboration du texte :
« Basé sur la remarquable
première description un peu détaillée
que donnait de cette région, vers le commencement du
même siècle, le Maréchal de camp La
Blottière, le travail de Pezay a dû son
développement considérable à la
connaissance approfondie du terrain résultant en partie des
observations recueillies dans le cours des campagnes de 1745 et 1746,
dirigées par le Maréchal de Maillebois, et
surtout de l'examen de la magnifique carte
géométrique du Haut-Dauphiné
levée, de 1749 à 1754, sous la direction du
Lieutenant général de
Bourcet. » (p. 3)
Henri Beraldi a consacré un
article sur le rôle de
Pezay dans la description des Alpes dauphinoise : Pezay et Villaret,
1775, paru dans La
Montagne, 8e année,
n° 1, janvier
1912, pp. 1-33. L'article est très défavorable au
personnage. En résumé, l'histoire de cette
publication est la suivante.
Pour couronner sa carrière littéraire et militaire, le marquis de Pezay assure la publication de l'Histoire des campagnes du Maréchal de Maillebois en Italie en 1745 et 1746, qui est un recueil des ordres du maréchal, suivi d'un récit de cette guerre par Buonamici en latin, avec sa traduction. Pezay a accepté de donner son nom comme auteur et de rédiger quelques textes préliminaires : préface, dédicace, etc. à la demande du fils du maréchal, qui était aussi l'amant de sa sœur. Cet ouvrage contient une description des vallées des Alpes du Dauphiné et de la Provence, et de celles qui descendent sur l'Italie, de la Savoie jusqu'à Nice. Selon H. Beraldi, cette descripition est l'œuvre de Jean Villaret (1703 - ap. 1778), du corps des ingénieurs géographes militaires et auteur de la Carte du Haut-Dauphiné de Bourcet. Villaret aurait mis en ordre les documents existant au Dépôt de la Guerre, dont le mémoire de La Blottière. Le résultat de ce travail aurait ensuite été inclus dans l'ouvrage publié sous le patronage de Pezay. H. Beraldi donne un rôle important à Villaret, alors que Rochas d'Aiglun ne le cite pas comme contributeur. Lors de la réédition en 1793 : Noms, situation et détails des vallées de la France […], le nom de Pezay (orthographié Pesay) est repris. Celui-ci a ainsi laissé son nom à la postérité sur un des premiers ouvrages de topographie du Haut-Dauphiné. Mais pour H. Beraldi, il ne faut pas se laisser tromper. Il n'admet pas cette appropriation indue. Il conclut (p. 27) : « Que faire donc désormais pour Pezay, par rapport aux Alpes du Dauphiné où il n'a jamais mis les pieds ? - Prendre la plume, le biffer. Et n'en plus parler. »
Le Mémorial du docteur Marc de Lavis-Trafford, travaux de la société d'histoire et d'archéologie de Maurienne, tome XIV année 1962, contient un article de cet auteur : Chapitre V – Les grands topographes militaires français des Alpes occidentales au XVIIIe siècle. de La Blottière – de Bourcet – de Montannel – de Pezay. Notices Biographiques. (pp. 169-186). Sur Pezay, Marc de Lavis-Trafford rapporte ce que l'on sait, mais lui donne une part personnelle plus importante dans la rédaction de ce mémoire : « L'on ne peut prétendre que Pezay ait eu, au cours de sa courte vie, une expérience personnelle du terrain alpestre comparable à celle de La Blottière, de Bourcet et de Montannel. Ses connaissances topographiques sont remarquables, mais relèvent plutôt des observations qu'il eut l'occasion de faire sur l'étude des campagnes de 1745 et 1746 et des reconnaissances assidues du terrain qu'il fit par la suite, guidé par les travaux de ses aînés. L'on reconnaît d'ailleurs au cours de son « Mémoire » des passages entiers copiés des écrits de La Blottière et de Bourcet. » (pp. 185-186).
En résumé, les informations contenus dans cet ouvrage sont essentiellement attribuables aux travaux de La Blottière. C'est ensuite que, par un concours de circonstances, le nom de Pezay se trouve désormais associé à ces travaux pionniers de topographie du Haut-Dauphiné. Quant au rôle de Villaret, il reste à éclaircir, malgré le travail mené par H. Beraldi. Dans tous les cas, ce ne pourrait être qu'un travail de mise en forme, avec peut-être un apport personnel qui reste à mesurer. On sait en effet que Villaret connaissait bien cette région, grâce à ses travaux de levé de la carte du Haut-Dauphiné sous la direction de Bourcet.
Notes
sur les différentes éditions
A notre connaissance, il existe 4 éditions de cet ouvrage : deux éditions à Turin en 1793, une édition à Turin en 1794 et une édition à Grenoble en l'an II. En l'état des connaissances, il n'est pas possible de déterminer quelle édition, parmi les deux de 1793, peut être considérée comme l'édition originale.
Ces éditions sont (la
numérotation est la mienne) :
Édition
a :
Turin, Les frères Reycends & François
Prato ; Grenoble, Giroud, libraire, 1793, in-12 (182 x 108
mm), [6]-82 pp.
Édition
b :
Turin, Les frères Reycends et François Prato,
1793, in-12 , 171 pp., vignette au titre.
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Édition
c :
Turin, Gaétan Orgeas et fils, 1794, in-12 (131r
x 82r mm),
171-[1] pp., vignette de titre.
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Édition
d :
Grenoble, chez Vve Giroud et fils, an II, in-12,
[7]-171 p.
Cette première liste peut faire encore l'objet de
changements, en
fonction des exemplaires rencontrés. Par exemple, Marc de
Lavis-Trafford dans l'article cité ci-dessus
dit : « L'édition de Turin
comporte 171 pages, celle de Grenoble 86, les pages de celle-ci
étant légèrement plus grandes et les
caractères plus petits. » Cette
information est contradictoire avec la description ci-dessus de
l'édition de Grenoble par Giroud en l'an II. Elle se
rapproche plus de l'édition conjointe de Grenoble et Turin
de 1793, malgré la différence entre 86 et 82 pages.
Une nouvelle
édition de cet ouvrage a été
donnée par Henry Duhamel dans la
« Bibliothèque
Alpine Militaire » :
Grenoble, Xavier Drevet, 1894, in-8°, 104 pp.
Il existe une édition italienne :
Geografia delle Alpi e confini limitrofi del Piemonte e della Francia,
ossia Nomi, situazione e particolarità delle valli di
Francia lungo le grandi Alpi, nel Delfinato e nella Provenza, e di
quelle che discendono dalle Alpi in Italia, dalla Savoja sino a quella
di S. Stefano nel contado di Nizza. Estratto delle Campagne
del maresciallo di Maillebois, del marchese di Pesay
Torino, presso F. Prato , (s. d.), in-12, 143 p.
Commentaire personnel
Un des premiers ouvrages qui décrit le Briançonais et le massif de Ecrins, avec une des premières mentions écrites (si ce n'est la première) des Ecrins (Ourcine) et de la Meije (Aiguille du Midi). Cet ouvrage, peu connu, mérite de figurer dans toutes les bibliothèques de ceux qui s'intéressent au Haute-Dauphiné et au massif des Ecrins. C'est un incunable de la description du massif ! Il y a 200 ans, le massif des Ecrins était peut-être moins connu que de nombreuses autres régions du monde. Il est le complément indispensable de la Carte du Haut-Dauphiné, de Bourcet, publiée en 1758.
Références (Voir : Liste des sources et références)
Notice biographique de Alexandre-Frédéric-Jacques
Masson, marquis de Pezay
Édition
a :
Perret : 3402, sans la mention de Giroud et 86 pp.
Maignien (Catalogue) : 15424 (U. 1533) (82 p.)
Maignien (Catalogue) : 15425, avec cette adresse :
« Turin, 1793, chez les frères Reycends
et chez Fr.
Prato. » et cette mention
: « Réimprimé
à Grenoble, chez Vve
Giroud et fils, le 20 germ. an II » et cette
description : in-12, 28 (sic)
pp. (O.9755)
Maignien (Révolution) : 2197, avec cette
description :
« Turin, 1793, chez les frères Reycends
et chez
François Prato, et se trouve chez à Grenoble,
chez
Giroud, libraire, place aux Herbes, in-12, 3 p. n. chiff. + 82
pp. » et ce commentaire :
« Petite ouvrage
à l'usage des officiers de l'armée des Alpes,
très
intéressant par son exactitude. »
BNF : absent
BMG : V.13838 (82 p.), avec comme auteur principal :
« Jean Joseph
Rossignol » ; O.9755 (86 p.),
avec la mention :
« Réimprimé à
Grenoble chez ve Giroud et fils (20 germ. an 2e-9 avril
1794) » ; U.1533. Il y a un exemplaire
à la BM
Nice décrit avec 86 p. et « sig.
A-D12 »
Édition
b :
Maignien (Catalogue) : 15423, avec 170 p. (T.948)
CA : 8 : 171 pp., qui signale :
« Réimprimé Giroud, An II,
in-12, 86 pp., par
ordre du général en chef pour l'usage de
l'Armée
des Alpes ».
ACL : avec 171 pp.et 17 cm.
BNF : 8-LK1-14 (171, pp., ex. interfolié)
BMG : T.948. Il y a un exemplaire à la BM Nice
décrit avec 171 p. et « sig.
A-G12 » et la
référence : « Cior
(18e)
43685 ».
Édition a ou
b :
En l'absence de précision – la seule mention est
souvent
« Turin, 1793 » – il
n'est pas possible de
savoir de quelle édition il s'agit parmi les deux :
Perrin : 659
SdB : 885 (8 f.)
Guillemin 1168, sous le nom de Maillebois
Guillemin : 2504 et 2505, avec cette description :
« Topographie des Grandes Alpes, 2e Ed. 1793, un ex.
3e Ed.
1793. N° 2505. »
GHD : p. XXII.qui signale la réimpression chez Giroud
à la même date (sic).
Édition
c :
SdB : 886 (4 f.)., qui la qualifie de « seconde
édition »
BNF et CCFr : absent
Édition
d :
ADHA : 8° 539 (à vérifier).
BNF : absent
CCFr : Vizille – Musée de la
Révolution :
FA – 000000L.99-210 : Avec cette
description :
« Grenoble : chez Vve Giroud et Fils, an II
(1794)
[7], 171 p. ; In-12 » et ces notes :
« Première édition : Turin :
chez les
frères Reycends & chez François Prato,
1793.
Réimprimé par ordre du
Général en chef
Dumas, le 20 germinal, an 2 de la République
française, une, indivisible &
démocratique, pur
l'usage des officiers & soldats employés
à
l'Armée des Alpes ». Un seul autre
exemplaire au
CCFr : Chambéry BM, avec cette
description :
« Grenoble : Giroud, an II ».