BIBLIOTHÈQUE DAUPHINOISE |
ACCUEIL | LISTE DES OUVRAGES | LISTE DES PERSONNES | ACTUALITES | CONTACT |
M.
Faure, du Serre
Ancien sous-préfet, Membre de
l'Académie Flosalpine.
Œuvres
choisies.
I. Le Banc des Officiers. - II. La Tallardiade. - III. Les Vogues du
Champsaur. - IV. Pièces fugitives.
Description de l'exemplaire (Voir : Notes sur la description des ouvrages)
Gap,
Delaplace père et fils, Libraires-Editeurs, 1858 In-12 (183r x 118 mm), XIII-252 pp. |
||
Pour agrandir, cliquez sur les photos |
Notes sur l'exemplaire
Demi-maroquin marron, dos à
5 nerfs richement orné de caissons et de
fleurons dorés, filets dorés sur les nerfs,
filets dorés sur les plats,
tranche de tête dorée (reliure
signée : "S. Magnin rel.")
Exemplaire provenant de la bibliothèque de Paul
Couturier
de Royas avec les deux ex-libris (voir ex-libris
dauphinois).
Notes sur l'ouvrage
Première publication de l'ensemble des poèmes de Jean Faure sur Serre, avec quelques pièces inédites. C'est la seule édition des œuvres complètes parue de son vivant.
L'ouvrage contient :
- Préface
des éditeurs, signé D**** (pp.
V-XIII), qui donne une courte biographie de Jean Faure.
- Le banc des
Officiers. Poëme en quatre chants, (pp.
1-49), précédé d'un avertissement. Ce
poème, le premier de Jean Faure, a d'abord
été publié en 1810 : Le Banc des Officiers,
poême en cinq chants, S.l., 1810, puis en
1825 : Le Banc des officiers,
poème héroï-comique en six chants,
Gap, Allier, 1825. Dans cette nouvelle
édition, il
paraît "sous une forme toute nouvelle" (p. VI) et
"débarrassé d'une foule d'épisodes"
(p. 3). Pour
plus de détails, voir la page consacrée
à
l'édition de 1825. Il est précédé de quatre
lettres échangées par le maire et le curé avec le
préfet à propos de cette affaire.
- La Tallardiade.
Poëme en huit chants, (pp.
51-155), avec avertissement, notes, corrections et pièces
justificatives. Ce poème, le plus
célèbre de Jean
Faure, a paru une première fois en 1819 : La
Tallardiade ou les faits et gestes du chartreux dom Raymond,
surnommé de Vars, pendant son séjour à
Tallard.
Poème en six chants, avec des notes,
Gap, Genoux, 1819, puis une seconde fois en 1839 : La Tallardiade, poème
en huit chants. Seconde édition, revue, corrigée
et augmentée,
Gap, Allier, 1839. Dans cette nouvelle
édition,
le poème a "reçu des corrections importantes et
quelques
ornements dont l'idée lui est venue depuis la
dernière
édition, et qu'il a pu réaliser parce qu'une
longue vie
lui a été accordée" (p. VI). Pour
l'histoire des
différentes éditions et leurs variantes, voir la
page
consacrée à l'édition de 1819.
- Les vogues du
Champsaur. Poëme en quatre chants
(pp. 157-210), précédé d'une
dédicace
à M. Davin, membre du conseil général,
maire de
Chabottes. C'est, semble-t-il, la première publication de ce
poème. Elle reprend le thème d'un des chants supprimés du Banc des officiers,
description des fêtes patronales du Champsaur (vogue dans le
français local) : « Les fêtes patronales des
villages du Champsaur sont célèbres dans les
Hautes-Alpes, par l'affluence des personnes qui s'y rassemblent, et par
les rixes sanglantes qu'elles amènent trop souvent. »
- Pièces
fugitives (pp. 211-250) : Le Chêne de Chaillol,
Epître
à mes vers, La Révolution de 1848,
Stances
inspirées par le discours de Bordeaux, Vote du 21 novembre 1852,
Naissance du Prince
impérial, Monument
filial, Epilogue.
Seul, semble-t-il, le poème Naissance du Prince
impérial avait fait l'objet d'une publication antérieure. Le Chêne de Chaillol, est une évocation de son passage comme sous-préfet à Sisteron. Le Monument
filial
est une poème dédié à sa mère, belle
image des mères anciennes du Champsaur, solides femmes de vertu
et de rigueur. Les autres poèmes sont de circonstance. L'Epilogue avait déjà été publié à la fin de son poème La Cloche de Frustelle, (p. 66).
- Table
(pp. 251-252).
Le seul poème majeur qui est absent de ce recueil est La Cloche de Frustelle, paru en 1839, à l'exception du court épilogue.
Une dernière
édition de la
majorité de ces poèmes a
été donnée
en 1892 par l'abbé Gaillaud, dans les Œuvres choisies de
Jean Faure, Gap, Richaud, 1892. Elle a
été très
sévèrement critiquée par
l'abbé Allemand dans un article paru dans le Bulletin de la
Société d'Etudes des Hautes-Alpes,
1895, pp. 355-364. Il lui reproche d'avoir
"dénaturé notablement les textes du
poète". Pour preuve, l'auteur compare les versions des
poèmes de l'édition de 1858,
supervisée par l'auteur lui-même, avec celles
rétablies par l'abbé Gaillaud d'après
les papiers confiés par le poète.
L'abbé Allemand qualifie l'édition de 1858 de
"rare" et même de "précieuse" car c'est la seule
fidèle à l'esprit du poète.
Références (Voir : Liste des sources et références)
Notice biographique de Jean Faure du Serre
BSEHA, 1883, p. 383 :
"extrêmement rare".
BSEHA, 1895, pp. 355-364 : Les œuvres de M. Faure et l'œuvre de M. Gaillaud, par l'abbé Allemand
BNF : YE-21938