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PAGE THÉMATIQUE : Dialectes et patois du Dauphiné |
[André et Gaspard Menilgrand]
« Lo Chapitro broullia » [Recueil de poésies et de prose en patois de Grenoble]
Description de l'exemplaire (Voir : Notes sur la description des ouvrages)
S.l.n.n.n.d., in-8° (208r x 125r mm), 16-40 pp. | ||
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Notes sur l'exemplaire
Sans titre, ni faux titre.
Demi chagrin rouge, dos à 5 nerfs, filets à froid, titre doré.
Exemplaire provenant de la bibliothèque de Paul Couturier de Royas fils avec son ex-libris (voir ex-libris dauphinois).
Notes sur l'ouvrage
Recueil anonyme en 2 parties contenant des poésies, une pièce de théâtre et un texte en prose, écrits en patois de Grenoble.
Le contenu de l'ouvrage est le suivant :
Première partie (16 pages) :
- Lo Chapitro broullia,
dialogo entre deu Comare
- Sermon. Plouron,
plouron, ames chrétiennes, la Religion iet tot-afa parduia
- Lo Chapitro tenu pe
Monseigneur l'Évêque.
Seconde partie (40 pages) :
- Chanson du Borliou
- Parodia
- A Mousieu Lambert,
missionnerou
- Chanson sur
Napoléon
- A l'Empero de Franci
- Dialogou de dou payzan
de ley Granges
- Dialogou. Municipalita
de V... pou [Voreppe]
- Bleze lou savati, acta
uniqua
- Reflexion din payzan
sur la revolution (en prose).
L'ouvrage ne contient ni titre, ni faux titre. Cela est vérifié sur tous les exemplairas connus et a été confirmé par P. Colomb de Batines. Il ne contient aucune indication de date, de lieu d'impression et de nom d'imprimeur.
Historique bibliographique
Ce recueil est cité pour la
première fois par J.-J. Champollion-Figeac dans ses Nouvelles recherches sur les
patois, en 1809 (pp. 98-99) :
« Au reste ses deux pièces patoises [de
Blanc-la-Goutte] sont de beaucoup supérieures, sous tous les
rapports, à celles qui viennent d'être
publiées par un anonyme dans un recueil de 40 pages
in-8°. Il se compose de pièces en vers et en prose
qui manquent en général leur but, et qui ne
laissent supposer à leur auteur ni esprit, ni verve
poétique, ni connaissance des règles de la
grammaire et de la poésie, rien enfin de ce qui constitue un
talent naturel et cultivé. Quelques pièces ont eu
le mérite de l'a-propos, mais dans un temps
déjà loin de nous, et c'est un malheur de plus
pour l'auteur. »
A la fin de l'ouvrage, dans la Notice
bibliographique des divers ouvrages imprimés en patois du
département de l'Isère, (pp.
198-199), il donne ces renseignements bibliographiques
XIV. Mélanges en prose et en vers ( par M. Menil-Grand ),
Grenoble , Allier, 1808, in-8°, 40 pages.
Cette attribution et ces indications
bibliographiques seront reprises par toutes les notices
postérieures, parfois avec un point d'interrogation.
S'agit-il de conjectures de Champollion-Figeac ou
d'éléments avérés, dont il
aurait eu la confirmation grâce à sa
proximité avec l'époque de la parution ?
Notons qu'il ne donne que 40 pages, comme s'il ne parlait que de la
seconde partie.
La première notice
complète sur cet ouvrage est celle de Colomb de Batines dans
sa Bibliographie des Patois du
Dauphiné, 1835 (pp. 6-7) :
IV MENIL-GRAND, auteur patois du XIXe
siècle, né
à Voreppe, y est mort vers 1816.
Poésies et morceaux de prose en patois de Grenoble.
(Grenoble, impr. d'Allier, vers 1808), in-8° de 16 puis 40 pag.
Recueil anonyme et avec deux paginations. J'en ai vu deux exemplaires
sans frontispice, ce qui me fait croire qu'il n'en a point
été fait. [...]
La chanson du Borliou
a été réimprimée dans un
recueil de chansons patriotiques intitulé : Abrégé du
Réveil du peuple (Grenoble, sans date,
in-8° de 8 pag., pag. 4-7), sous le titre de Complainte
républicaine en patois de Grenoble, sur la
révolution françoise, chantée par un
pauvre aveugle, l'an III de la république. On
remarque dans cette réimpression une orthographe
différente et 16 couplets au lieu de 10.
Il complétera cette notice
dans sa nouvelle Bibliographie
des Patois du Dauphiné, publiée dans
les Mélanges
biographiques et bibliographiques relatifs à l'histoire du
Dauphiné, 1837 (pp.
216-217): Là où, en 1835, il
disait « J'en ai vu deux exemplaires sans
frontispice », en 1837, ce nombre est
porté à trois. Il apporte ces
compléments sur les exemplaires qu'il a
rencontrés :
« Un exemplaire du Réveil du peuple
se trouve dans la bibliothèque de M. H. Gariel, à
Grenoble. »
« Le Catalogue
des livres de M. A. B. (Barre) (Lyon, impr. de Rusand,
1832, N.° 871) annonce un Recueil
de Poésies en langage vulgaire de Grenoble, qui
n'est probablement autre que celui de Menil-Grand. Le Catalogue de la
bibliothèque de Grenoble (t. II, N.° 16516), qui
possède un exemplaire de cet ouvrage, énonce
faussement qu'il a été imprimé en
1814, puisque M. Champollion, écrivant en 1809, le cite dans
ses Recherches
(pag. 98 et 199). C'est encore par erreur que le rédacteur
du Catalogue
de la collection patoise de M. Buchon (N.° 71) le classe dans
la catégorie des dialectes provençaux,
languedociens et gascons.
On lit dans Brunet (Nouv.
Recherch., tome I, page 309) que ce recueil est rare, et
qu'il s'est vendu 20 fr. chez M. de Châteaugiron : cela ne
prouve qu'une chose, c'est que la manie et la concurrence des amateurs
font souvent, dans les ventes publiques de livres, porter à
des prix extraordinaires des ouvrages qui sont moins que rares; celui
de Menil-Grand est de ce nombre. Outre l'exemplaire
précité de la bibliothèque publique de
Grenoble, j'en possède un autre et j'en ai
procuré un troisième à M. de
Soleinne. »
A. Rochas ne fait que reprendre la
notice de Colombe de Batines.
Dans la 2e édition de 1859 des Poésies en patois du Dauphiné, l'éditeur du recueil reprend quelques pièces de la 2e partie : « un certain nombre de morceaux qui, par la grâce et l'originalité naïve, ne le cèdent en rien aux premiers », « le plus fidèle et le plus naïf interprète des sentiments et de l'esprit dauphinois au dernier siècle ». Il ne donne aucun renseignement sur l'auteur.
Dans son Anthologie nouvelle autrement
Recueil complet des poésies patoises des bords de
l'Isère. Tome IVe et
dernier,miscellanées,
publiée en 1866 (réédition en
1878), Jean
Lapaume
reproduit les pièces suivantes :
XII – Le
Chapitre brouillé
(présentation : pp. XXXV-XXXIX ;
transcription et traduction : pp. 277-306 ;
commentaire : pp.522-528)
XIII et XIV – Chanson
et Palinodie (présentation : pp.
XXXIX-XLIII ; transcription et traduction : pp.
306-317 ; commentaire : pp. 528-529)
XV – Épître
au missionnaire Lambert
(présentation : pp. XLIII-XLIV ;
transcription et traduction : pp.319-321 ;
commentaire : p. 529)
XVI et XVII – A
l'Empereur de France. - Un autre Charlemagne (chansons)
(présentation : pp. XLV-XLVI ;
transcription et traduction : pp. 323-329 ;
commentaire : pp. 529-530)
XVIII – Dialogue
de deux paysans des Granges
(présentation : pp. XLVII-LI ;
transcription et traduction : pp. 331-340 ;
commentaire : p. 530)
XIX – Municipalité
de Voreppe (présentation : p.
LI ; transcription et traduction : pp.
341-350 ; commentaire : p. 530-531)
XX – Blaise
le savetier (présentation : p.
LI- ; transcription et traduction : pp.
351-377 ; commentaire : pp. 531-532)
Il place Menilgrand plus haut
dans la littérature patoise dauphinoise que la plupart, en
particulier au-dessus de Blanc-la-Goutte (voir p. 517). Il ne donne
aucune information sur Menilgrand, qu'il prénomme Nicolas,
sans que l'on sache d'où il tire ce prénom.
Il faut attendre Aimé
Champollion-Figeac pour avoir plus d'informations. Il
évoque les frères Menilgrand dans ses Chroniques dauphinoises et
documents inédits relatifs au Dauphiné pendant la
Révolution. 1, 1880-1881. C'est lui qui,
à notre connaissance, affirme pour la première
fois que
le recueil est l'ouvrage de deux personnes distinctes et qui les
identifient nommément (pp. 182-183) :
« A Voreppe, à la même
époque, les habitants furent aussi bienveillants,
respectueux et dévoués pour le chanoine
Menilgrand, qui, expulsé aussi de son canonicat, vint se
réfugier dans son lieu de naissance et ne cessa d'habiter
cette localité jusqu'en 1805. Il y exerça
ouvertement le culte catholique, interdit dans les autres villages du
département ; il y prêchait le dimanche. Dans ses
moments de loisir, il écrivait, en patois de Grenoble,
des « poésies et morceaux en prose relatifs aux
querelles du chapitre de Grenoble » et qui furent
imprimés par Allier, vers 1808. Ce recueil est anonyme et a
deux paginations ; mais la
chanson du borliou, la
chanson sur Napoléon, le dialogou de dou paysan de ley
granges, etc., doivent être attribués
à son frère Gaspard, dit le philosophe. [..]
Menilgrand mourut vers 1805, disent les uns et en 1816 selon d'autres.
M. Lantelme a également fait pour nous diverses recherches
sur les deux Menilgrand. Nous en publierons les résultats
définitifs aux pièces justificatives, n°
28; nous devons aussi à M. Lantelme, des remerciements pour
son obligeance. Il possède, ainsi que M. Chaper, un
exemplaire des œuvres des Menilgrand; il n'en existe en tout
que quatre. »
La note de M. Lantelme n'a pas
été publiée dans les Chroniques dauphinoises
Nous ne savons pas si elle a été
publiée ailleurs.
Ce sont ces informations qui sont reprises par E. Maignien dans son Dictionnaire des ouvrages anonymes et pseudonymes du Dauphiné, sous le n° 1973.
Dans le catalogue de la vente Perrin
(1903), le rédacteur a donné une longue notice,
insistant sur la rareté de l'ouvrage :
683. — POÉSIES et morceaux de prose en patois de
Grenoble [par le Chanoine MENIL-GRAND et GASPARD MENIL-GRAND son
frère, dit le Philosophe]. Sans titre, s. n., n. l, n. d.,
(Grenoble, Allier ? 1808). Br. in-8° de 16 et 40 pp., Bradel d.
vél. bl.
La rareté de ce Recueil est affirmée par ce fait
que il y a plus de quarante ans déjà, Ad. Rochas
ne put le voir, et dut, pour sa Biographie
du Dauphiné, en emprunter la description
à la Bibliographie
des patois du Dauphiné de Colomb de Batines (Mélanges biogr. et
bibliogr. relatifs à l'Hist. litt. du Dauphiné,
pp. 212-214). Et treize ans après Ad. Rochas, ni A. Lacroix,
ni J. Saint-Rémy [Victor Colomb] ne citent même
plus ni cet ouvrage, ni le nom de Menil-Grand dans Les
Poètes patois du Dauphiné !
Enfin, en
1911, Léon Côte et Paul Berthet, dans La flore littéraire
du Dauphiné, tome II, lui consacre une notice
dans la section consacrée aux poètes patois (p.
485). Ils reprennent les attributions respectives aux deux
frères. Ils complètent l'état civil
sur la base des registres d'état civil de Voreppe :
MÉNILGRAND (Les Frères)
(Fin XVIIIe siècle —
Début du XIXe).
Les chansons chrétiennes et morales, qui figurent dans la
liste ci-dessous, sont apparemment d'André
Ménilgrand, chanoine à Grenoble, puis en 1776
cloîtrier de Voreppe, mort le 21 février 1805,
à Voreppe, à l'âge d'environ 74 ans;
les chansons politico-satiriques sont, croyons-nous, de son
frère, Grand-Gaspard, né à Voreppe en
1741, mort dans cette localité le 30 août 1814.
L'état civil donne également une Magdeleine
Ménilgrand, morte à Voreppe le 3 1 octobre 1813 .
On attribue à ces auteurs les pièces suivantes
[suit le contenu du recueil avec la première partie
attribuée au chanoine et la seconde au «
Philosophe »].
En conclusion, que ce soient les
auteurs,
la date de parution, le lieu d'édition et le nom de
l'imprimeur, aucun des éléments fournis par ces
différentes notices n'apportent d'informations
permettant d'être affirmatif. Nous les reprenons car ils se
trouvent, d'un certain point de vue, validés par l'usage. La
date est plausible, car la majorité des pièces
traite d'événements qui concernent la
Révolution, le Consulat et le début de l'Empire.
Peux-être certaines pièces sur le chapitre de
Grenoble datent de la période qui
précède la Révolution. Pour le lieu
d'édition, l'hypothèse de Grenoble est la plus
plausible. On imagine pas que ce type d'impression, de
qualité assez moyenne, soit réalisé
loin du lieu d'habitation des auteurs. A partir du moment où
l'impression a été faite à Grenoble,
l'imprimeur Allier s'impose de lui-même, comme
étant le principal (voire l'unique, à
vérifier), imprimeur de la ville à cette
époque. Quant aux auteurs, rien ne permet de confirmer
l'attribution à Menilgrand, même si J.-J.
Champollion-Figeac était bien placé pour les
connaître, car ils vivaient non loin de lui dans ces
années 1800. Enfin, l'attribution de chaque partie
à chacun des frères obéit à
une logique, à défaut d'être
confirmé. La première partie ne contient que des
pièces traitant du chapitre de Grenoble et de la
religion,
d'où l'attribution au chanoine. La seconde partie
ne concerne que des événements politiques ou
locaux, d'où l'idée de les attribuer au
frère Gaspard, qui semblait bien impliqué dans la
vie
locale. La double pagination s'expliquerait par la volonté
de chacun des frères de pouvoir distribuer à
leurs connaissances et amis la partie dont ils sont les auteurs.
Exemplaires dans les
catalogues de vente
Catalogue
des livres: la plupart rares et précieux, et tous de la plus
belle condition, faisant partie de la bibliothèque de M. le
marquis de CH**, 1827
883. Lo Chapitre broullia. Bleze lou savati (et autres
poésies en patois de Grenoble ). Sans indication de lieu ni
de date. ( Grenoble), in-8, v. f., fil., tr. dor. Rare.
Description
raisonnée d'une jolie collection de livres
(1844), Charles Nodier.
625. Lo CHAPITRO Broullia, Dialoguo entre deu co mare (S. L. N. D.)
in-8 , mar. roug. , doré en tête (Koehler.)
Pièces imprimées à Grenoble vers 1808,
et dont les exemplaires sont peu communs.
Catalogue
d'une collection de très beaux livres tant anciens que
modernes … provenant de MM. W. et AA, 1841
397. Chapitre broullia. Dialogou entre deu conmare. – Le
chapitre tenu pe l'eveque. – Chanson. – Parodia,
etc. (Sans date ni lieu.) lll-8, br.
Bibliothèque
Dramatique de Monsieur de Soleinne, 1844
3978. Lou Chapitro broullia, dialogo entre deu comare, etc. par
Menilgrand). (Grenoble, Allier, vers 1808,) in-8 de 40 p., br. Ce
recueil, entièrement formé de pièces
patoises en vers et en prose, n'a point de titre. On y trouve, p.
17-28, Bleze lou Savati, acta uniqua.
Catalogue
des livres en partie rares et précieux composant la
bibliothèque de feu M. G. Duplessis, 1856
543. Recueil de Poésie en langage vulgaire de Grenoble.
Grenoble, A. Faure, s. d. ( 1729?)- Grenoblo inonda, poemo patois, par
le sieur A. R. Grenoble, A. Faure, 1741. - Lou chapitro Broullia, et
autres poésies en patois de Grenoble. En tout 3 part. en 1
vol. in-8, demi-rel. v. f
Livres anciens & Autographes
chez Audap & Mirabaud, Paris, 16 Novembre 2010
(passé auparavant en vente : PIASA
17/12/2009)
[MENILGRAND, de Voreppe. Vers et proses en patois du
Dauphiné. Grenoble, Allier, vers 1808] ; in-8 de 40 pp.,
cartonnage ancien
à dos de vachette bleu nuit.
L'ouvrage commence par un titre courant à la page une :
« Lo chapitro broullia. Dialogo entre deu comare ».
Chambéry, vente du 12 juin
2017
Lot n° 93 (ensemble)
MENILGRAND – Lo chapitro brouilla, dialoguo entre deux
comares – Sl, sn, sd (Grenoble, Allier,1808?) - In 8, 16 et
40 pp, brochage factice.
Il existe un deuxième exemplaire provenant de la bibliliothèque d'Eugène Chaper (un se trouve à la BNF, voir ci-dessous). Il est relié par Chambolle-Duru en plein maroquin bleu nuit, dos à nerfs orné, triples filets en encadrement sur les plats, toutes tranches dorées. Il porte l'ex libris d'Eugène Chaper, avec une mention manuscrite de celui-ci sur une page de garde : « Recueil de pièces en patois de Grenoble, par MENILGRAND de Voreppe. Très rare ». Cet exemplaire est en mains privés.
Tous ces exemplaires identifiés portent le nombre d'exemplaires connus bien au-delà des 4 seuls exemplaires existants qu'annonçait A. Champollion-Figeac (voir ci-dessus).
Provenance
de cet exemplaire
Dans le Catalogue d'une importante
bibliothèque composée d'ouvrages anciens, rares
et précieux. Ancienne bibliothèque de D. de
Salvaing de Boissieu, Grenoble, 1897, cet exemplaire
était proposé à la vente :
587. — (Poésies et morceaux de prose en patois de
Grenoble, par Menil-Grand, deVoreppe). On y trouve : Lo chapitro
broullia, dialoguo entre deu comare ; Plouron, plouron ; dialogou de
dou payzan de ley Granges; Bleze lou savati, etc.,, etc. (Grenoble,
Allier, vers 1808, ouvr. publié sans titre), in-8, de 16 et
40pp., demi-chagr. r.
Adjugé 17 fr. [66 € de 2016].
Mon exemplaire du catalogue de la vente Salvaing de Boissieu a appartenu à Couturier de Royas, qui a souligné les exemplaires qu'il a achetés. Celui-ci est souligné :
Cela confirme que cet
exemplaire du Chapitro
broullia provient de la bibliothèque
Salvaing de Boissieu, puis a été
acheté par P. Couturier de Royas.. La similitude dans la
description de la reliure est une confirmation et permet d'affirmer
que Couturier de Royas a gardé la reliure d'origine de la
bibliothèque Salvaing de Boissieu, en se contentant d'y
apposer son ex-libris.
Références (Voir : Liste des sources et références)
Notice biographique des frères Menilgrand : cliquez-ici.
Manuel
du libraire et de l'amateur de livres. Tome I, par
Jacques-Charles Brunet : n° 1797 « Ce recueil a
été vendu 20 fr. Chateaugiron ; 15 fr. en
1841. »
Les supercheries
littéraires dévoilées, galerie des
auteurs apocryphes ..., par Joseph Marie
Quérard et Antoine Alexandre Barbier, p. 567.
Maignien (Catalogue) : 15912, avec la date de 1814.
Maignien (Anonyme) : 1973
Perrin : 683
Exemplaires au CCFr :
BNF : RES P-YE-1986, qui donne le date de circa 1805, avec
cette note : « Par Menilgrand, d'après
Barbier qui donne en outre le lieu d'édition.
- "Lo Chapitro broullia" est la première pièce
d'un recueil de poèmes
et textes en patois grenoblois, certains contiennent des allusions au
Concordat de 1802, à la paix d'Amiens, d'autres parlent de
Napoléon
empereur. - Demi-rel. maroquin brun signée Pagnant. -
Ex-libris
d'Eugène Chaper, de Grenoble. »
La BNF possède aussi : Chanson nouvelle,
S. l. n. d., in-16 (17 cm), [3] p., avec cette note : «
Version, augmentée d'un couplet faisant allusion
à la paix d'Amiens,
de la pièce en patois grenoblois "Parodia", du recueil "Lo
Chapitro
broullia" attribué à Ménilgrand, par
Barbier. Bien que la rel. porte la
date An IX, des allusions au Concordat de 1802 indiquent une date circa
1802 ou 1803. - Demi-rel. maroquin rouge signée Pagnant. -
Ex-libris
d'Eugène Chaper de Grenoble. - Notes
mss. » (RES P-YE-1985)
BMG : U.1161: Lo chapitro broullia. Dialoguo
entre deu comare recueil de poesies et morceaux de prose en patois de
Grenoble par Menilgrand, S. l. n. n. : s. n., 1814, 2
pièces 8
La BMG possède aussi le manuscrit (R. 8868) : Poésies patoises de
Ménilgrand, papier, 14 f., 290
× 190 mm.